circulez, y a rien à voir
▼
jeudi 29 octobre 2015
dimanche 25 octobre 2015
de légères sautes de vent,
les arbres frissonnent, des nuages se déchirent,
un tournoiement d'éclats d'or,
les pleurs de l'acacia, comment les retenir
un tournoiement d'éclats d'or,
les pleurs de l'acacia, comment les retenir
samedi 24 octobre 2015
vie des familles (3)
En première. Minuit passé. Il émerge, panière de linge à laver puis repasser à la main. Le lendemain, il part tôt avec sa classe en Italie.
Dix jours plus tard, le retour.
-Maman, je suis en couple. Vous pouvez me prêter l'appartement pour une nuit le week-end prochain ?
Elle lève un sourcil.
- En couple ?!
La soeur cadette :
- Mais, maman, c'est le mot juste, c'est comme ça qu'on dit aujourd'hui.
Dix jours plus tard, le retour.
-Maman, je suis en couple. Vous pouvez me prêter l'appartement pour une nuit le week-end prochain ?
Elle lève un sourcil.
- En couple ?!
La soeur cadette :
- Mais, maman, c'est le mot juste, c'est comme ça qu'on dit aujourd'hui.
jeudi 22 octobre 2015
mardi 20 octobre 2015
Odeur du temps brin de bruyère
un clic sur l'image, Léo Ferré chante L'Adieu de Guillaume Apollinaire
... et souviens-toi que je t'attends
L'Adieu
J’ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
samedi 17 octobre 2015
vendredi 16 octobre 2015
lundi 12 octobre 2015
à croquer (2)
elle a vieilli, on ne voit pas le temps passer
(1965)
Paroles de Jean Ferrat
On se marie tôt à vingt ans
Et l'on n'attend pas des années
Pour faire trois ou quatre enfants
Qui vous occupent vos journées
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l'aile
On n'a pas le temps d'y penser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s'écoulent à l'envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu'il faut déjà les embrasser
Et l'on n'étend plus aux fenêtres
Qu'une jeunesse à repasser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Elle n'a vu dans les dimanches
Qu'un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l'aile
On n'a pas le temps d'y penser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s'écoulent à l'envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu'il faut déjà les embrasser
Et l'on n'étend plus aux fenêtres
Qu'une jeunesse à repasser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Elle n'a vu dans les dimanches
Qu'un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cur à le dire
On ne voit pas le temps passer