jeudi 3 septembre 2009

12 juillet, Tour de France

Viseu. Écran de télévision suspendu entre deux arbres, quelques hommes suivent l'arrivée du Tour de France, à l'ombre de la cathédrale.
Se souvenir alors de Felice Gimondi, un nom qui sonne si joliment, Mastrotto, le régional de l'aventure, Louison Bobet, la mort de Tom Simpson en haut du Mont Ventoux un 13 juillet, toute la famille à la côte de Méharin, la caravane, les bonbons par poignées, les serpentins, les chapeaux de papier, les petits jouets, la musique assourdissante, la foule au bord de la route, mais tout allait si vite, déjà rentrer, se souvenir aussi d'avoir commencé mais jamais fini le carnet du journal Sud Ouest, maillot vert, maillot jaune, classement de la montagne, des après-midi devant la télé, il revenait des champs et passait la tête dans l'entrebâillement de la porte Alors ils sont à combien de l'arrivée ? Tu viens me chercher quand ils approchent, moments partagés.
Puis ce beau texte de Pierre Michon Fausto Coppi, crois pas l'avoir rêvée cette mince plaquette Verdier, en l'honneur d'un anniversaire , le quinzième, le vingtième de la maison d'éditions? L'avoir pourtant égaré.
Impardonnable.

1 commentaire:

  1. Écoute le "Bartali" de Paolo Conte… (je vais chercher le Fausto de Michon) ;-) Merci pour cette référence, Élise…

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