samedi 21 novembre 2009

Plume

aussi lisse qu'un miroir, toute fantaisie interdite, craindre les moments de pure joie, et si, mélancolie douce qui étreint parfois, sentiment de vanité qui ronge, rien que du connu, toujours su faire avec, entrelacs de voix, Il te faut une vie RAN-GEE, martelé le rangé, oui, s'y efforcer, se surveiller de près, pas d'écart, Les gens sont trop familiers avec toi, du goût pour eux, plaisir de les écouter, une pause parfois Et toi, c'est tout ce que tu racontes ? sourire d'excuse, impression de sonner creux, relancer, s'éclipser, ils ne t'envient rien, si facile comme ça l'échange, et pourtant et c'est souvent l'automne, tu lis à en perdre le sommeil, Cette enfant lit trop, elle deviendra folle, ou tu es blessée, ou, une effervescence soudaine, quelque chose se grippe et soudain c'est l'autre côté, une école d'humilité cet envers-là, en revenir, une longue patience, des mois, des années et la peur toujours, celle de, récidive, alors rester là C'est comme ça que je te vois elle a dit un jour en te donnant ce badge, sur la banquise, un petit ours blanc, Plume.

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