mardi 12 janvier 2010

Taupinière

Un faible pour les taupes, marcher, un monticule, de la terre fraîche, tiens, elle était là y a pas longtemps, émouvant de penser que de la vie, une organisation, des galeries, juste là, dessous, de petits corps ingrats et doux, des souvenirs aussi, il guette, la terre se soulève, il s'approche, fusil, déflagration, il l'a eue, une seule cartouche, le voilà content, parfois le poison.

4 commentaires:

  1. il y avait, aux éditions du temps qu'il fait, un livre magnifique (selon M. Sonnet, moi je ne l'ai pas lu) "Conversation avec le taupier", devriez vous le procurer (ou en parler avec elle...) en attendant, le château de Laze, là-bas dans la brume, du plus bel effet (vous vous souvenez de la chanson je suppose hein)

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  2. Une découverte heureuse ici, grâce à la main de singe. Je reviendrai avec plaisir.

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  3. Merci Olivier et bienvenue, même chemin, La Main de singe, un poteau indicateur ! et j'avais de mon côté découvert et aimé votre belle série sur les corbeaux.
    Cher anonyme, "Conversation avec le taupier", je vais chercher, de confiance !

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  4. Oui, cette idée que dessous, dans la terre grasse, ou sous la vase, dans les racines, tout un petit monde qui bouge, qui frémit, qui vit.

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