lundi 15 mars 2010

"Porter témoignage, lutter contre le néant qui nous balaiera."

Billet après billet. Un an que. Se morigéner. Souvent. Tellement absurde. Et vain bien sûr. Déferlantes de A quoi bon mais se découvrir cette obstination.

Pourquoi, à certaines heures, est-il si nécessaire de dire : "J'ai aimé cela" ? J'ai aimé ces blues, une scène dans la rue, un pauvre fleuve à sec dans le Nord. Porter témoignage, lutter contre le néant qui nous balaiera. Et c'est ainsi que restent encore dans l'air de l'âme ces petites choses, un moineau qui fut à Lesbie, des blues qui occupent dans le souvenir la petite place des parfums, des gravures et des presse papiers.
                                                                                (-105)
Un an et revenir sur ses pas. A Lekeitio, cette scierie a fermé. 
 Reste l'autre, celle qui surplombe la mer.

5 commentaires:

  1. Oui, comme tout ce qu'on fait, essaie de faire. Vivre. Éviter d'y penser ou.

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  2. C'est pour cela que nous retournons sur des chemins pour redonner de l'air à nos âmes et c'est peut-être pour cela que les saisons reviennent et en même temps les émotions et quelques souvenirs.

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  3. Cela me rappelle un très beau film : Les grandes gueules avec Lino Ventura et Marie Dubois.

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  4. une scierie, des bûcherons, une âpreté, je n'avais pas fait le rapprochement, un de "mes" films pourtant

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