jeudi 20 mai 2010

Garage du Château, attendre, "Des références de pneu vous savez, y en a plein, impossible de garder tout en stock... mais si vous repassez dans une petite demi-heure, votre voiture sera prête", pousser la porte à côté, c'est ouvert aussitôt une odeur, l'encre, les machines huilées avec soin, vues jusque-là le nez collé sur la vitrine,
"Vous savez, ici on travaille, fierté dans la voix, comme au temps de Gutenberg
 y a plus de formation à la chambre des métiers, alors... vous comprenez, on est classé artisan d'art,
 j'ai commencé à quatorze ans, fallait que je travaille, mais si je peux j'arrête, et après c'est fini, 
à moins que...oui, peut-être... un musée."

2 commentaires:

  1. Est-ce qu'il sera beau un jour, mon ordinateur ?

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  2. Une presse Heidelberg, des lettres au plomb pour "Élise visite l'Atelier", en bas de casse… Et les cassetins, et le labeur ! Des mots qui sont devenus désuets !

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