mardi 6 juillet 2010

Comment... ? Choc de son prénom sur l'écran du portable. Elle est morte il y a une semaine. Au bout du fil, confus, le mari "Tu comprends... il lui restait du forfait."

1 commentaire:

  1. Il y a beaucoup à voir entre l'écriture et la mort et ses représentations...
    En tout cas, tous nous sommes confrontés à la perte de nos parents -tous sauf si on s'en va avant- et cette commune obligation nous rend sans doute proches et comme frères et soeurs - on peut le supposer sinon l'espérer ou l'imaginer seulement. Ces temps-ci voyez-vous j'écoute (elle passe tandis que j'écris) cette chanson, nommé "au café des délices" d'un certain patrick bruel, ce n'est pas qu'elle soit tellement vraie ou quelque chose (comme on pourrait dire de celles que, parfois, interprète, disons, Edith Piaf) mais quand même il y a quelque chose de mes grands parents, il y a quelque chose de mes parents aussi, Carthage, la plage Neptune (celui-là, son trident...), le Kram, Sidi Bou Saïd, la corniche, Kérédine dont me parlait ma tante, jeudi dernier, enfin tout ça, n'importe, tous nous sommes de quelque part aussi, même si Paris pour moi, Belleville avec son rapport à mon Carthage, tout ce territoire est là, avec Malou, ma grand mère Pape son mari ces gens qui furent là, mais qui sont partis (on les aime toujours : ça ne les fait pas spécialement revenir...)(mais on les aime quand même) (et du coup, ils vivent en nous: c'est pourquoi, toujours, nous les aimons)

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