mercredi 9 novembre 2011

vieil appentis

 se souvenir, puis lire "la faneuse" et se rappeler aussi, la pirouette, le soleil, les andains, c'était joli, c'était l'été, l'enfance, nostalgie


  (...) Enfin Victor fit sortir de la cave les fûts de cent et de cinquante litres qui restaient, lesquels, mis « su bout », avec un peu de ventre, ne montèrent qu'à la fin. (A regret le cidre de l'an passé avait été transvasé dans une barrique de Rouvier, le « berouetter » sur les routes l'aurait gâté. )
    
Avec des planches pour faire un pont en pente au cul de la charrette (...) Victor a réussi à faire grimper successivement ses outils de champs plus ou moins démontés : brabant, rouleau, herse de fer articulée, semoir, faneuse, râteau, lieuse pour les céréales. 
  Ferraille rouge, grande roue à aubes de bois dont la peinture blanche s'usait en abattant les tiges que la scie coupait au pied, attelage à deux juments de front et une devant celle de gauche: la Mac Cormick avait gagné notre campagne, évitant aux cultivateurs de lier les gerbes à la main, on ne le faisait plus que pour « les perces », sur le tour du champ, qui facilitaient à la mécanique l'entrée dans le flot céréalier.
 J'allais oublier encore le cultivateur, que chez nous on nomme « diabe », on dit « diabeu » pour un premier grattage du sol, arrachant mauvaises herbes et chaume qui seront, après, enfouis par le labour."
 
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire