La ronde est un échange périodique de blog à blog sous forme de boucle,
mis en ligne le 15 du mois. Le premier écrit chez le deuxième, qui écrit
chez le troisième et ainsi de suite.
Sur le thème de Empreinte (s), j'ai le plaisir aujourd'hui d'accueillir Noël Bernard
Ce poème est réalisé selon la contrainte du persillage, à partir du poème d'Eluard
" Le sommeil a pris ton empreinte
Et la colore de tes yeux. "
Et la colore de tes yeux. "
Les mots de ce dystique sont disposés selon les chiffres successifs du nombre d'Euler e=2,718281828459045... Ainsi l'empreinte d'Eluard est-elle imprimée dans le présent poème.
empreinte
écoute
le vent sournois
qui vient troubler ton sommeil à la pointe du jour
un feu
a pris
à ton
refuge
l'embrasement
te marque de son empreinte
vitrail de Guy Simard (2003) |
et sous
tes paupières
collées par la fatigue
la chaleur colore ton iris de teintes inversées
un cercle
de poussière
se dépose
tes compagnons te ferment
les yeux
La ronde autour du mot empreinte(s) tourne dans ce sens :
JP Boureux chez
Guy Deflaux ...
transcender la contrainte et retrouver l'empreinte pour un très beau poème (sans compter le vitrail qui ne vit que par l'empreinte de la lumière)
RépondreSupprimerComme de petits cailloux abandonnés au caprice des vents, les mots ordonnés par combinaison vibrent d'un même éclat, lumières et sens mêlés.
RépondreSupprimer(et : le Éluard dura)
RépondreSupprimerQui dit que, par la contrainte, on s'impose des limites à la création ?
RépondreSupprimerC'est superbe !