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dimanche 9 juillet 2017
"Karlosa" le célibataire
ils ont parfois eu des femmes, des femmes de la ville, mais la ferme, faut s'habituer, à moins que la mère, on sait pas, elle était peut-être dure, le pays bruissait à leur arrivée, bruissait encore quand elles s'en retournaient, on commentait, supputait, rumeurs à mots couverts, puis c'est la mère qui s'en allait, à marche forcée, apprendre la soupe, le caddie dans les supermarchés, la machine à laver, rester propre, on a sa dignité, du temps encore et la retraite était là, solitude et silence dans la grande maison vide, un bout de jardin, trois vaches, quelques brebis, deux cochons, les cochons, on sait ça quand on est né là, ça aime pas être seul, il fallait bien s'occuper, on gardait l'utilitaire, Kango ou express et pour la compagnie, un caniche, oui, c'était bien "xakur goxo eta maitaarria" un chien doux et affectueux
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