les avoir regardés avec un léger sentiment d'effroi, le cœur un peu serré, cars de vieux, rien que de vieux, des voyages organisés ou encore voyages à la journée des aînés du foyer rural d'à côté, regards hébétés, traits tirés, visages défaits, la fatigue, le brouhaha, difficile de s'entendre quand on devient sourd, les inévitables boute-en-train, une façon précautionneuse de s'extraire du car ou d'y entrer, des commentaires "Odette, c'est la première fois qu'elle nous retarde... la pauvre, elle souffre terrible du genou... elle aurait pas dû s'y faire au jardin... faut pas oublier qu'elle a quand même soixante-dix-huit ans...oui mais la balade devait être facile avec un tout petit dénivelé... " un jour, à son tour, en être
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Oui, ils ont mal un peu partout, en parlent beaucoup, se refilent des noms de médicaments et trucs pour s'en sortir, on en pleurerait de s’imaginer ainsi s'il n'y avait des moments de rires et festifs après quelques apéros et/ou bons déjeuners.
RépondreSupprimerEt puis parfois il y a Madeleine qui fait de l'oeil à Léon...