neuf heures à peu près, un peu de fraîcheur, la matinée commence, Gelos, plaine du Pradeau, un gaillard athlétique, la cinquantaine, assis sur un banc vélo posé à côté de lui, poursuivre, rue du 14 juillet, traverser, jardins partagés Marsan, un homme s'active au compost, se renseigner, l'homme au vélo vous dépasse, "C'est bien ces jardins", le temps de répondre "Du travail quand même", il est déjà loin, poursuivre, tiens le revoilà assis, le vélo toujours posé à côté de lui, passer sans un regard, voix soudain surgie à hauteur de votre oreille "... amour... baiser ?", lui, entendement et mémoire irradiés, son regard concupiscent, ça non, vous n'oubliez pas, le vôtre dont vous devinez tout ce qu'il dit d'effroi, il s'éloigne bon train, vire à gauche, pose son vélo contre les toilettes publiques, s'asseoir à une table de pique-nique, sortir le téléphone et faire mine de pianoter, un temps, passer devant les toilettes, le vélo a disparu, ça finit donc quand ces mochetés d'histoires-là
▼
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire