la vieillesse ne les a pas épargnés, peut-être bien qu’on n’ose pas l’écrire mais qu’on les trouve un peu moches, couples à pas menus, rougeauds, le souffle court, la taille épaissie, puis lui s’arrête, presque toujours lui, et la main a l’appareil photo en bandoulière ou au portable, il installe sa compagne au mieux dans la lumière et le décor du jour, elle sourit, redresse la tête, des années que, alors elle sait, la cadrer, qu’elle soit belle encore une fois, elle le reste dans son regard, son sourire en retour et leur départ précautionneux côte-à-côte, parfois la main dans la main, l’un soutenant de l’autre, soudain infiniment touchants et beaux
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