La ronde est un échange périodique de blog à blog sous forme de boucle, mis en ligne le 15 du mois. Le premier écrit chez le deuxième, qui écrit chez le troisième et ainsi de suite.
Sur le thème d'accent(s), j'ai le plaisir aujourd'hui d'accueillir Dominique Hasselmann tandis que je me décale vers Hélène de Simultanées.
La ronde tourne dans ce sens :
Dominique Hasselmann chez Elise
Elise chez Hélène
Hélène chez Noel Bernard
Noel Bernard chez Dominique Autrou
Domiique Autrou chez Marie-Noelle
Marie Noelle chez Marie Christine
Marie-Christine Grimard chez Franck
Franck chez Jacques
Jacques chez Giovanni
Giovanni chez Dominique Hasselmann
Sur le thème d'accent(s), j'ai le plaisir aujourd'hui d'accueillir Dominique Hasselmann tandis que je me décale vers Hélène de Simultanées.
La ronde tourne dans ce sens :
Dominique Hasselmann chez Elise
Elise chez Hélène
Hélène chez Noel Bernard
Noel Bernard chez Dominique Autrou
Domiique Autrou chez Marie-Noelle
Marie Noelle chez Marie Christine
Marie-Christine Grimard chez Franck
Franck chez Jacques
Jacques chez Giovanni
Giovanni chez Dominique Hasselmann
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Photo accentuée
Par
quelque côté, bord, marge ou cadre, la photographie serait un accent aigu porté
ou posé sur le monde. Ce qui n’offrait a priori, ou à première vue, aucun
intérêt, se trouve soudain délimité, entouré, fixé, « immortalisé »
(on peut sourire de ce mot), mis en exergue par le cliché – pas forcément
quelconque – qui fait advenir ce moment à l’attention du regard à la fois de celui
qui l’a saisi et de celui qui l’a détaillé ensuite.
Cet
« événement » alors prend un accent, un sens, une destination
particulière. La façade montre sa singularité au milieu des autres, grises ou
sans attrait. Le photographe reste circonspect même s’il n’a pas d’appareil
circonflexe… Le simple choix du « sujet » à photographier suffit,
parfois, à l’élire, à le souligner, à l’accentuer (je pense au groupe musical Accentuus) – à
l’identifier, sans devoir en faire des photo-matons,
en attendant les vrais, comme à l’époque des « identités » face et
profil des chefs du « grand-banditisme » dans les locaux du 36 quai
des Orfèvres – à lui donner un rôle soudain immuable, figeant le moment même
dans sa fugitivité comme un papillon épinglé sous verre.
Autrement que le cinéma qui
« filme la mort au travail » (citation trop connue de Cocteau), la
photo marque une étape, une « pause » dans la circularité des jours.
La mort (sauf pour les reporters de guerre ou de catastrophes) est absente ici
puisque c’est la vie qui lui a été dérobée, soustraite, volée, envolée. C’est
une petite victoire dans l’instant, carrée ou rectangulaire, horizontale ou
verticale, même si dans ce dernier format elle pourrait ressembler à une tombe
mais sans accent « grave », ce qui lui serait étranger.
que bien cerné se voit ici le thème !
RépondreSupprimerUn petit cadrage en vitesse !
SupprimerMerci de l'avoir vu, en tout cas...
petite suite bienvenue aux mémoires et grimoires d'Arles
RépondreSupprimerOui, un grimoire qui se trouve, depuis des années (!) place Bonsergent, à Paris (10e)...
SupprimerLa photographie comme accent posé sur le monde, c'est une belle image dont vous êtes spécialiste. C'est aussi ainsi que je vois le regard que l'on pose sur la vie qui passe devant nos yeux, une accentuation du réel qui nourrit les souvenirs. Merci pour ce texte !
RépondreSupprimerMerci pour cette remarque fort élogieuse... pourtant c'est juste un rapprochement - ou un raccord de ciné - auquel j'ai pensé l'autre fois...
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