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mardi 30 mars 2010
abreuvoir (3)
Bientôt une jolie-ferme-rénovée-avec-goût de plus, pierres apparentes et râtelier porte-journaux aux murs. Entendre encore le museau des vaches presser le petit abreuvoir, le cliquetis des chaînes, sentir la chaleur tiède et douce d'une étable. Force de ces présences.
lundi 29 mars 2010
Je marque le jour où je les mets à couver, c'est que j'oublie maintenant ! Un poussin, puis un autre. Quand ils naissent pas tous en même temps, mauvais signe ! elle a raison... plus rien ensuite. Poule et poussins, hop ! dans la cellule habituelle sauf qu'elle n'a rien voulu savoir la poule,
elle est retournée couver et les deux poussins, les chats les ont mangés.
dimanche 28 mars 2010
Là depuis combien de décennies ? La maison est vide depuis les années soixante. Une branche de rameau, pour un peu la langue fourcherait encore, un rameau de laurier donc, coincé à l'endroit habituel, au-dessus de l'interrupteur, célébrer la lumière ? ... ou peur de l'électricité qui venait d'arriver et implorer une protection divine?
samedi 27 mars 2010
On tournait la poignée,
poussait la porte,
soulevait l'interrupteur,
lumière ! le haut lit
et on tirait le fil, pas de rais de lumière sous la porte, ne pas s'endormir, guetter les bruits de la maison, craquements, miaulements, cavalcade des souris, meuglements d'une vache, puis les parents montaient se coucher, on rallumait et sous l'édredon Ernest Pérochon, Marcel Aymé, la Comtesse de Ségur, Erkman-Chatrian, Andersen... tous ces trésors que la maîtresse sortait pour vous de l'armoire vitrée fermée à clef qui rayonnait dans la salle de classe.
vendredi 26 mars 2010
déconstruire, ils disent
Ça n'a pas traîné. Les portes de la maison au grand jardin étaient ouvertes. S'approcher le cœur battant, peut-être que, mais las ! le camion de déménagement...
fini la pause dans le jardin secret tôt le matin au retour de la promenade au parc,
fini la branche de camélia discrètement cueillie puis enfouie dans la polaire, écho au plaisir que vous aviez à vous aventurer avec votre petite sœur dans le sous-bois à gauche, juste avant le petit pont, sur le chemin de l'école, vous guettiez les jonquilles et le moment venu, de la sève plein les mains, un gros bouquet pour la maîtresse, vous passiez en chuchotant devant la maison de Lucienne, son sous-bois quand même, et si elle sortait pour vous gronder... ? elle s'en moquait et vous le saviez au fond mais qui soulignera assez la saveur du plaisir dérobé,
fini de rêver, vous n'habiterez jamais la petite maison sur le côté,
bientôt une banque de plus dans la ville. La crise on vous dit.
jeudi 25 mars 2010
mercredi 24 mars 2010
On avait posé puis enlevé des affiches sur le mur. On espérait. On disait que la crise stoppait les appétits immobiliers mais on s'était réjoui trop tôt. Un matin retour des affiches. Elles annonçaient des bureaux.
Derrière la grand porte la petite maison inhabitée sur la gauche qui vous avait fait rêver,
au-delà du petit parking de gravier un grand jardin, des camélias rouges, un cognassier du Japon, de grands arbres et tout au fond les Pyrénées mais la grande porte restait fermée.
rue Barthou |
au-delà du petit parking de gravier un grand jardin, des camélias rouges, un cognassier du Japon, de grands arbres et tout au fond les Pyrénées mais la grande porte restait fermée.
mardi 23 mars 2010
de blog en blog
A cloche-pied de blog en blog, et tomber sur " Une grisaille tempérée inocule au matin sa lumière particulière. Autrement dit il pleut sur les jonquilles". Tellement ça. Relire. Se taire.
Le jour où Jean Rochefort n'est pas mort.
C'est un lundi de Mars. Le second jour du printemps. Une grisaille tempérée inocule au matin sa lumière particulière. Autrement dit, il pleut sur les jonquilles. Je me suis levé tôt dans notre chaos velouté, avec déjà la volonté de ne rien faire de plus. Disons d'en faire le moins possible. Rester à l'écart de la marche du monde. Laisser la télé éteinte. Faire tourner le même disque, smoking, drinking/never thinking/of tomorrow. Ne pas aller voir plus loin que le bout de son nez. En rester là. Au bout de son nez. Aujourd'hui la parenthèse est possible. Dehors les gouttes font comme une deuxième salve de bourgeons aux branches nues des arbres. La terre brille. Quelque chose dit : D'accord, réessayons. Quelque chose dit : Tu n'as pas besoin de te souvenir. Pas aujourd'hui. Tu n'es pas obligé de repenser à ton enfance. Aux poils longs du tapis rouge du salon. Tu n'as pas à mesurer ce que tu as perdu. À te demander ce qui a cloché ni quand ça a cloché. À repenser aux absents. Le monde d'où tu viens n'a pas disparu. Regarde, tu te souviens encore des mains de ta grand mère. De la terre labourée. Des chansons dans la voiture. De Winnie l'ourson. Regarde, tu as encore des rêves. Même tordu, tu as grandi dans leur ombre. Ils sont encore entiers. Debout. Tu récites des poèmes. Tu n'as pas fait de mal. Du moins pas tant que ça. Jean Rochefort n'est pas encore mort. Ne regarde pas devant. Ne regarde pas derrière. Reste là.
lundi 22 mars 2010
Lumière du matin, douceur, un oiseau vole haut, la journée sera belle, ton ombre telle que tu te rêverais, le printemps.
dimanche 21 mars 2010
Jeudi, à la hauteur du monument aux morts, sur le boulevard. Des taupinières ? Non... pas là, impossible ! S'approcher. Il s'active. C'est la journée pour l'Algérie demain, faut que tout soit nickel.
mais dès mardi le grand nettoyage de printemps a commencé
et jeudi, nickel, là aussi, plus une mousse.
Pourtant il n'y a même pas dix jours...
samedi 20 mars 2010
vendredi 19 mars 2010
Délinquance. Encart en haut à droite en une "Vol massif de fleurs" et renvoi aux pages intérieures. Se précipiter.
Les fleurs en question ont été plantées tout récemment par le service fleurissement de la Ville. Et beaucoup ont déjà disparu. De fait, deux vols importants ont été constatés, l'un la semaine dernière, l'autre hier matin.
Précisons bien qu'il ne s'agit pas de vandalisme ou de destruction gratuite, mais bien de vols. Ce qui veut dire que le ou les auteurs, qui ont agi durant la nuit, ont sans doute pour intention de replanter les fleurs dérobées chez eux ou ailleurs. « Quoi qu'il en soit, les agents de la Ville qui ont travaillé sur ce chantier sont désolés. Et puis, c'est l'argent du contribuable » pointe l'élu.
Certes, le préjudice n'est pas énorme - autour de 250 euros pour une trentaine de plants enlevés - mais il irrite fortement du côté de la municipalité. « Nous n'avons pas tous la chance d'avoir un jardin fleuri, alors nous avons fait en sorte que l'avenue Georges-Moutet embellisse la ville. Or, depuis quelques jours, ces plants sont régulièrement dérobés. Singulier comportement peu solidaire. Dorénavant, nous serons amenés à effectuer une discrète surveillance pour le bien de tous » explique-t-on ainsi en mairie. Une surveillance qui devrait être exercée par les gendarmes. (10 mars)
... et suite du feuilleton, vandalisme cette fois
Dès hier matin, l'adjoint aux travaux Robert Flous et les services techniques constataient les dégâts et faisaient part de leur indignation devant ces actes. L'intéressé est allé porter plainte en gendarmerie, comme une semaine plus tôt, et s'est réjoui d'apprendre que la gendarmerie avait interpellé deux hommes vers 3 heures du matin. Mais, après interrogatoire, ces derniers ont été mis hors de cause et relâchés. On ne sait donc toujours pas qui en veut aux fleurs d'Orthez. (18 mars)
Près du lycée, vol massif de fleurs
Certes, le préjudice n'est pas énorme (250 euros), mais le vol des fleurs plantées récemment avenue Georges-Moutet irrite fortement.
Hier matin, Robert Flous, l'adjoint aux travaux, s'est rendu à la gendarmerie pour déposer plainte. A l'origine de cette démarche, les vols de fleurs, racines comprises, constatés dans les terre-pleins tous neufs, aménagés de part et d'autre de l'avenue Georges-Moutet, non loin de la cité scolaire Gaston-Fébus.Les fleurs en question ont été plantées tout récemment par le service fleurissement de la Ville. Et beaucoup ont déjà disparu. De fait, deux vols importants ont été constatés, l'un la semaine dernière, l'autre hier matin.
Précisons bien qu'il ne s'agit pas de vandalisme ou de destruction gratuite, mais bien de vols. Ce qui veut dire que le ou les auteurs, qui ont agi durant la nuit, ont sans doute pour intention de replanter les fleurs dérobées chez eux ou ailleurs. « Quoi qu'il en soit, les agents de la Ville qui ont travaillé sur ce chantier sont désolés. Et puis, c'est l'argent du contribuable » pointe l'élu.
Certes, le préjudice n'est pas énorme - autour de 250 euros pour une trentaine de plants enlevés - mais il irrite fortement du côté de la municipalité. « Nous n'avons pas tous la chance d'avoir un jardin fleuri, alors nous avons fait en sorte que l'avenue Georges-Moutet embellisse la ville. Or, depuis quelques jours, ces plants sont régulièrement dérobés. Singulier comportement peu solidaire. Dorénavant, nous serons amenés à effectuer une discrète surveillance pour le bien de tous » explique-t-on ainsi en mairie. Une surveillance qui devrait être exercée par les gendarmes. (10 mars)
... et suite du feuilleton, vandalisme cette fois
Qui en veut aux fleurs orthéziennes ?
Alors que la municipalité orthézienne se désolait, la semaine dernière, du vol des fleurs récemment plantées route de Mont-de-Marsan, d'autres fleurs de la cité ont été ciblées durant la nuit de mardi à mercredi. Mais cette fois-ci, il ne s'agit pas de vol mais de vandalisme. Un ou des individus ont en effet arraché toutes les fleurs des jardinières de la rue Aristide Briand. Un arbuste - un olivier - a également été déraciné aux abords de la salle Francis Planté.Dès hier matin, l'adjoint aux travaux Robert Flous et les services techniques constataient les dégâts et faisaient part de leur indignation devant ces actes. L'intéressé est allé porter plainte en gendarmerie, comme une semaine plus tôt, et s'est réjoui d'apprendre que la gendarmerie avait interpellé deux hommes vers 3 heures du matin. Mais, après interrogatoire, ces derniers ont été mis hors de cause et relâchés. On ne sait donc toujours pas qui en veut aux fleurs d'Orthez. (18 mars)
jeudi 18 mars 2010
mercredi 17 mars 2010
Lekeitio
Sur l'avenue qui mène au phare Xanta Katalina, un portillon ouvert, descendre quelques marches puis fouler le potager entretenu avec soin. Les fèves et pommes de terre sont en fleurs. Déjà.
mardi 16 mars 2010
Lekeitio
Déménager. Quitter l'avenue qui mène au
phare Xanta Katalina. Le petit camion bringuebalant s'éloigne.
Derrière soi, quelques chaises bancales, un siège bébé.
Et la pluie.
Derrière soi, quelques chaises bancales, un siège bébé.
Et la pluie.
S'arracher.
lundi 15 mars 2010
"Porter témoignage, lutter contre le néant qui nous balaiera."
Billet après billet. Un an que. Se morigéner. Souvent. Tellement absurde. Et vain bien sûr. Déferlantes de A quoi bon mais se découvrir cette obstination.
Pourquoi, à certaines heures, est-il si nécessaire de dire : "J'ai aimé cela" ? J'ai aimé ces blues, une scène dans la rue, un pauvre fleuve à sec dans le Nord. Porter témoignage, lutter contre le néant qui nous balaiera. Et c'est ainsi que restent encore dans l'air de l'âme ces petites choses, un moineau qui fut à Lesbie, des blues qui occupent dans le souvenir la petite place des parfums, des gravures et des presse papiers.
(-105)
Pourquoi, à certaines heures, est-il si nécessaire de dire : "J'ai aimé cela" ? J'ai aimé ces blues, une scène dans la rue, un pauvre fleuve à sec dans le Nord. Porter témoignage, lutter contre le néant qui nous balaiera. Et c'est ainsi que restent encore dans l'air de l'âme ces petites choses, un moineau qui fut à Lesbie, des blues qui occupent dans le souvenir la petite place des parfums, des gravures et des presse papiers.
(-105)
Un an et revenir sur ses pas. A Lekeitio, cette scierie a fermé.
Reste l'autre, celle qui surplombe la mer.
dimanche 14 mars 2010
Bientôt quatre-vingts ans, plus qu'eux pour prendre le temps, les autres sont sur leur tracteur.. Il s'active. Il m'a prêté la scie circulaire, il faut bien que je lui donne quelque chose. Donc ces barrières.
Et il a continué, barrières neuves aux alentours, Y avait les brebis du voisin qui passaient,
... même si ça tient comme ça peut.
samedi 13 mars 2010
jeudi 11 mars 2010
mercredi 10 mars 2010
Troupeau
Ah ! cette boucle, une 05, jusqu'en 2005 ça allait, quand elles en perdaient une, on reportait avec une encre indélébile le numéro tatoué à l'intérieur de l'oreille sur une boucle blanche mais depuis c'est tout un un bazar il faut noter sur une boucle d'oreille provisoire 01, 02, 03 dans l'ordre où elles les perdent et en juin rétablir les numéros, tout ça à nos frais bien sûr... ça devient d'un compliqué... on parle d'une puce pour bientôt...
mardi 9 mars 2010
lundi 8 mars 2010
On avait rehaussé les grilles,
muré les ouvertures,
même les ombres parlaient d'enfermement,
qui avait voulu cette forteresse dans la ville ? on l'avait oublié mais les protéger du grand dehors, oui tout le monde était pour, une seule sortie soigneusement filtrée, contrôles stricts, carnet, signature, tampon et pourtant, toujours ils s'échappaient.
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