Lu
Les Brumes du passé Leonardo Padura
Comme des bêtes Violaine Bérot
Cinéma
L'hypothèse démocratique Thomas Lacoste
Lu
Les Brumes du passé Leonardo Padura
Comme des bêtes Violaine Bérot
Cinéma
L'hypothèse démocratique Thomas Lacoste
elles échangent autour de la machine à café, les nuits, les premières dents, la charge mentale toujours sur leurs seules épaules, les parutions du rayon parentalité positive et l'intarissable chapitre des belles-mères, l'une, elles rendent bien des services mais rends-toi compte elle a donné du chocolat à la petite, j'aurais aimé être la première à lui faire découvrir ce goût
Place Clémenceau.Vous la suivez du regard, toute de noir vêtue en ce lumineux matin, moins de trente ans, une marche hésitante, lourde et difficile, violon minuscule perdu sur son large dos. Elle marque un arrêt, puis cent pas. Vous comprenez soudain, elle participe au concert annoncé à l'église Saint Jacques et attend la navette gratuite de la ville qui l'y conduira. Trois cents mètres à tout casser, justement voilà la Coxitis, les portes se referment, la Coxitis redémarre, elle n'est plus là. Après des tours et détours dans la ville, ça irait tellement plus vite à pied, goûtera-t-elle au sein de l'orchestre le sentiment d'être à sa place légère et libre ?
Lecture
Ô pruniers en fleur de Ryôkan
La félicité du loup Paolo Cognetti
Le mal des ardents Frédéric Aribit
Spectacle
George Dandin de Molière mis en scène par Michel Fau
Cinéma
L'ombre d'un mensonge de Bouli Lanners
Nous nous sommes vues vieillir. Derrière son petit comptoir, elle soupire. Une usure. Peut-être que j'ai perdu la patience ou je ne faisais pas attention mais les clients sont devenus compliqués. Tenez samedi, je vous donne un exemple, y a une femme qui est venue trois fois pour acheter des post it. Elle a commencé par me demander si elle pouvait les prendre en photo. Une jeune, c'était pour sa fille au lycée, pas un Alzheimer. Elle est revenue l'après-midi, ne s'est toujours pas décidée et le mardi matin elle m'attendait devant la porte à l'ouverture pour me les prendre, une histoire de 1,50 euro.
Lu
Dolce Vita 1959-1979 de Simonetta Greggio
Où sont-ils maintenant de Laura Kasische
Spectacle
Jeanne Dark mis en scène par Marion Siefert
chez le médecin, la toise, se redresser, tenir le menton bien droit comme il le demande, attendre Encore un centimètre de moins.
cheveux blancs longs, moustaches longues elles aussi, blouson jean, bien campé sur ses jambes, un vague air de motard, il vous arrête "Vous là, vous avez quelque chose... oui, dans la moustache" et le trac "Elle a de belles dents, hein ?" vos yeux interloqués puis quart de tour et à un de ses deux acolytes à quelques pas "Hé, mais tu as une Hamilton, toi !" vers vous, s'excusant presque "C'est que les montres, c'est ma passion, je les collectionne" vous passez votre chemin, un peu plus loin, la petite tente désertée d'un parti autour duquel, il y a si peu, on butinait
Lu
La vérité sur la lumière de Auður Ava Ólafsdóttir
Ce qu'il nous faut de remords et d'espérance de Céline Lapertot
La lettre à Helga de de Bergsveinn Birgisson
Vu
Les saisons d'Artavazd Pelechian
L'heure du loup d'Ingmar Bergman