fenêtre (21)

routes du Pays Basque

petites choses qui (4) réjouissent le cœur

hasard d'un échange et retrouver Joël, il faisait les marchés, le voilà maintenant installé dans un petit magasin, toujours sa bonhommie souriante  "à part Le canard enchaîné, je lis plus, je m'endors...

ouvrir trois matins par semaine, ça me suffit"

et d'autres choses, qui, on ne sait pourquoi, serrent un peu le cœur,

l'encadré peut-être, pour l'importance

dimanche (22) : hauteurs d'Ogenne-Camptort

marché du samedi (6) : mots oubliés (6)

 la queue et comme celle qui précède dire "donnez-moi une livre de..." et non "deux poignées de..."

s'attarder sur l'expression, retrouver le vendeur un peu plus tard devant chez Tonnet (la librairie de la ville), lui, rieur, du tac-au-tac "alors toujours avec des feuilles ?"

à ce qui fut

un café a brûlé, 

l'autre a fermé, 

poteaux indicateurs tels des stèles dans le paysage

Sos del Rey Catolico

 "Le temps, ce grand sculpteur"

bientôt dans l'assiette

jours heureux avant que les ombres ne s'allongent

un dimanche (22) aux champs

couver : qu'importe l'oeuf pourvu qu'on ait...

 soit l’œuf d'une oie "la coquille est dure, il en faudrait un de poule à côté pour que tu voies comme il est gros... ici, je crois que je vais plus en trouver...  non, mais celle-ci, elle saisit la mère-glousse pourquoi, elle a encore changé de place ?"

 et manu militari retour à sa caisse, couver "elles s'étalent tellement  qu'on peut leur en mettre plein, oui, même aux pérettes"

et trente jours plus tard,
ciel ! mon oison !

 avec une pensée pour Saturnin le canard

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photo de famille

 faire la paix un instant

se préparer

on y est

 quitter la pose et retourner à ses occupations

petites choses qui (3) réjouissent le coeur

un petit tracteur vert, un homme qui sifflote, des pelles et des râteaux,

marcher vers le magnolia,  

 des pétales au vent,

se retourner vers le château, un couple aux cheveux blancs, le retour du soleil, être là