Anne Alvaro dans Bérénice, Le goût des autres (extrait)
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mais pour, comme le dit Dominique Hasselmann entendre cette actrice [qui] possède une présence – une véritable aura – impressionnante", et suivre ses conseils, se rendre à L'Atelier et l'écouter dans Femme non-rééducable.
Bérénice Acte IV, scène 5
Je n’écoute plus rien, et pour jamais, adieu.
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence, et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence, et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
(…)
Ah ! Seigneur, s’il est vrai, pourquoi nous séparer ?
Je ne vous parle point d’un heureux hyménée :
Rome à ne vous plus voir m’a-t-elle condamnée ?
Pourquoi m’enviez-vous l’air que vous respirez ?
Je ne vous parle point d’un heureux hyménée :
Rome à ne vous plus voir m’a-t-elle condamnée ?
Pourquoi m’enviez-vous l’air que vous respirez ?
touchée ! Je suis rarement les conseils lorsqu'il s'agit de théâtre. Mais pour cette actrice je ferai peut-être un effort. L'extrait est bien choisi pour nous donner envie. Merci.
RépondreSupprimerRacine, le premier des Romantiques.....
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