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mercredi 30 juin 2010

à la fraîche...

mardi 29 juin 2010

Coffre-fort ?! Non, derrière, l'étable.
Fentes et interstices.
Toujours à l'œuvre, "le temps, ce grand sculpteur".

lundi 28 juin 2010

 
Une douce endormie mais elle déborde parfois
 et défonce les clôtures,
 avant de retrouver son lit.

dimanche 27 juin 2010

Partage mais là-bas on parle encore d'"arrangements". Faire les arrangements c'est-à-dire trouver des compromis pour que celui qui reste puisse poursuivre le travail de la terre sans s'endetter. "Elle voulait absolument la pierre au-dessus de la porte... ce que tu vois c'est le coffrage à l'identique."

vendredi 25 juin 2010

Il implore. A son cou une montre.

Course de la trotteuse.
Ailleurs, un enfant pleure.
Il trouve le temps long.

jeudi 24 juin 2010

Ecorce

Un continent oublié.

Pierre Bergounioux Liber

"Le mot liber, en latin, désignait la partie vivante de l’écorce. Il a passé sous cette forme, et avec le même sens, en français. Comme cette partie de l’arbre servait à écrire, liber en est venu à s’appliquer au livre. Mais il avait d’autres significations, dans la vieille langue mère : il signifiait socialement libre, affranchi de charges et de servitudes. On l’employait parfois au singulier, pour désigner l’enfant. Enfin, c’était le nom d’une vieille divinité que l’on a confondue, plus tard, avec Bacchus. Horace, dans ses Odes, s’en sert pour parler du vin.
L’étymologie est une science du passé, de la lettre morte, des paroles gelées.
(...)
Des acceptions primitives du mot liber, un seule a survécu : le livre. Mais elle combine toutes les autres. C’est à la chose de papier de dispenser l’ivresse, la sève, la liberté que la réalité contemporaine a exilées. Il y a un goût amer au temps que nous vivons. Mais il contient, comme chacun des moments dont notre histoire est faite, une requête intemporelle. Il exige que nous tâchions à réaliser, quoiqu’il advienne, la forme entière de notre condition. Quand les choses qui exaltèrent Rimbaud, l’oiseleur, l’enfant-fée, ont déserté le paysage, c’est au livre qu’il appartient de prodiguer aux enfants leur dû imprescriptible d’images, d’errances, de rêves et de beauté."                                               

lundi 7 juin 2010

Biarritz

"Comme je voudrais retourner vers l'enfant ! Il savait tout d'avance, -et c'est bien pour cela qu'il pleurait."
Jean Tardieu La première personne du singulier

dimanche 6 juin 2010

Francesco del Cossa, Daniel Arasse

   
L'Annonciation, Dresde

     "Cossa n'est d'ailleurs pas le seul, à nouveau, à vouloir, dans l'image commensurée d'une Annonciation, faire affleurer visuellement la présence invisible de ce qui échappe à toute mesure. Fra Angelico, Piero, Filippino Lippi, ils sont quelques-uns à ne pas se satisfaire du diktat albertien: " Le peintre n'a à faire qu'avec ce qui se voit." Avec son escargot, Francesco del Cossa le fait à "la ferraraise", de façon aussi précise que sophistiquée. Sur le bord de la construction perspective, sur son seuil, l'anomalie de l'escargot vous fait signe; elle vous appelle à une conversion du regard et vous laisse entendre: vous ne voyez rien dans ce que vous regardez. Ou, plutôt, dans ce que vous voyez, vous ne voyez pas ce que vous regardez, ce pour quoi, dans l'attente de quoi vous regardez : l'invisible venu dans la vision."
... oui, c'est clair, génération verres progressifs, et fracture, ceux qui en ont et ceux qui n'en ont pas, admis qu'à cinquante et plus, il faut voir comme à vingt, entendre aussi, génération prête à toutes les prothèses. Et même à les afficher comme des parures.

samedi 5 juin 2010

Voyons... avec ces lunettes ?

vendredi 4 juin 2010

Zumaia

L'enfant est penché sur les rochers, elle le tient par la main. Le père émerge des profondeurs, ôte sa combinaison noire.

jeudi 3 juin 2010

Zarautz

Un vieil homme. Il s'obstinait. La mer pour horizon, il vendait des blaireaux. Et puis des makhila.

mercredi 2 juin 2010

Au château, comme dans le reste du quartier, pas de privilège, le boulanger passait pour tous le mardi, le jeudi et le samedi.
Le pain était déposé là.

mardi 1 juin 2010


"Un train qui roule
La vie s'écoule"

S'arrêter là. Images entêtantes.
Elle veut toujours tout savoir. Un chiffon  à la main, elle fait les vitres. Et elle guette aussi. Porte transparente. Déroutée, passer sans lui jeter un regard, tant pis pour le retard. Au retour, elle a disparu. Ils vous accueillent, vous ne les reconnaissez pas. Deux hommes affables et rassurants Personne n'a à être dans l'entrée. Ils l'ont chassée.