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samedi 16 novembre 2019

petites choses (9) qui réjouissent le coeur



il est à quelques mètres, les jambes presque dans le vide, sur le point le plus extrême de la falaise, la caresse du soleil, le souffle de l'océan, prendre sa place, ça y est, voilà qu'il bouge, il va partir, non, il plonge sa main, un objet au bout de ses doigts, le temps de penser, pas un selfie et c'est un minuscule calepin, un crayon aussi, son regard furète, il observe, se penche, note quelques mots, se redresse encore, vous vous éloignez

dimanche 10 novembre 2019

petites choses (8) qui réjouissent le coeur

Edgar Morin par Fred Dufour



1mn46

c'est l'automne, c'est la pluie, c'est un jour qui se lève morose, il sera plus court qu'hier, tant mieux on aurait presqu'envie de dire, c'est la radio écoutée distraitement, le vent roule de lourds nuages gris, on les regarde courir, et c'est la voix d'Edgar Morin, tendre l'oreille, une parole simple et précise, son attention généreuse s'échappe et se répand, chaleur, l'émission va se terminer, quoi, déjà, et pour conclure, "A Paris dans chaque faubourg...", Lyz Gauty, son choix, une voix du temps d'avant avant, Edgar Morin chantonne, le jour s'ouvre et se colore,

 il se fait promesse



Paroles: René Clair, musique: Maurice Jaubert, 1933


À Paris dans chaque faubourg
Le soleil de chaque journée
Fait en quelques destinées
Eclore un rêve d'amour.
Parmi la foule un amour se pose
Sur une âme de vingt ans.
Pour elle tout se métamorphose
Tous est couleur de printemps.
À Paris quand le jour se lève
À Paris dans chaque faubourg
À vingt ans on fait des rêves
Tout en couleur d'amour



https://youtu.be/x4dIpOe8oLc

 cliquer sur l'image pour entendre Lyz Gauty

Ils habitaient le même faubourg
La même rue et la même cour
Il lui lançait des sourires...
Elle l'aimait sans lui dire.
Mais un jour qu'un baiser les unit
Dans le ciel elle crut lire
Comme un espoir infini.