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lundi 17 novembre 2025

Pau, autour du château d’Heni IV

 

… la lumière de l’automne encore 

et un dernier coup d’œil depuis le grand magnolia avant de s’engager dans le parc

dimanche 16 novembre 2025

Lu et vu (164)

 Lu

L’inventaire des rêves de Chimamanda Ngozi Adichie

Soyez imprudents les enfants de Véronique Ovaldé 

Haute-Folie d’Antoine Wauters

La passagère des neiges d’Ayfer Tunç

Vu

Spectacle 

Velvet de Nathalie Béasse 

Cinéma 

Au revoir l’été de Kôji Fukada



vendredi 14 novembre 2025

à pied (38) à Pau

 

une aurore boréale, vraiment ? 

un arrêt en descendant vers la place Gramont, la lumière est belle, le Hédas en contrebas, 

le parc du château, prendre le pont d’Espagne, longer le golf, 1956, le plus vieux du continent s’enorgueillit-on ici, la passerelle de Jurançon, remonter  le gave, 


le pont du 14 juillet, 


un train va entrer en gare, passagers venus de Bayonne, Bordeaux ou la capitale 

jeudi 13 novembre 2025

mercredi 12 novembre 2025

Petites choses qui (130) piquent

 Les petits, leurs cris, leur agitation, non, décidément elle ne les supporte pas. Son air aussitôt agacé, un sujet de plaisanterie dans le groupe. Ce jour-là, un bambin trottine entre les tables de la pizzeria, on s’apprête à la charrier, elle coupe court, discrète rotation vers la-sans-enfants J’ai élevé les miens. 

Nullipares et alors ? collectif coordonné par Chloé Delaume

Le livre le demande clairement : plutôt que de demander aux femmes qui n’ont pas d’enfants les raisons de ce choix, ne faudrait-il pas interroger celles qui, par passivité normative, le font et le transforment ainsi en automatisme, en comportement attendu.

lundi 10 novembre 2025

Urt « cette lumière (…) déchirante puisque c’est la dernière belle de l’année »

 

Adour, 10 novembre, 17 heures 

fin de journée, 


en descendant vers la gare depuis le village, 

« Mon troisième Sud-Ouest est encore plus réduit : c'est la ville où j'ai passé mon enfance, puis mes vacances d'adolescent (Bayonne), c'est le village [Urt] où je reviens chaque année, c'est le trajet qui unit l'une et l'autre et que j'ai parcouru tant de fois, pour aller acheter à la ville des cigares ou de la papeterie, ou à la gare chercher un ami.


un matin, 


« la lumière du Sud-ouest » célébrée par Roland Barthes,

Mon second Sud-Ouest n’est pas une région ; c’est seulement une ligne, un trajet vécu. Lorsque, venant de Paris en auto (j’ai fait mille fois ce voyage), je dépasse Angoulême, un signal m’avertit que j’ai franchi le seuil de la maison et que j’entre dans le pays de mon enfance ; un bosquet de pins sur le côté, un palmier dans la cour d’une maison, une certaine hauteur des nuages qui donne au terrain la mobilité d’un visage. Commence alors la grande lumière du Sud-Ouest, noble et subtile tout à la fois ; jamais grise, jamais basse (même lorsque le soleil ne luit pas), c’est une lumière-espace, définie moins par les couleurs dont elle affecte les choses (comme dans l’autre Midi) que par la qualité éminemment habitable qu’elle donne à la terre. Je ne trouve pas d’autre moyen que de dire : c’est une lumière lumineuse. Il faut la voir, cette lumière (je dirais presque : l’entendre, tant elle est musicale, à l’automne, qui est la saison souveraine de ce pays ; liquide, rayonnante, déchirante puisque c’est la dernière belle lumière de l’année, illuminant chaque chose dans sa différence (..,)



un côté rénové, l’autre pas, traces d’un passé encore vif



dimanche 9 novembre 2025

Lu et vu (156)

 Lu

Anna la Douce de Dezsö Kosztolányi

Tombée des nues de Violaine Bérot

mais bon, il avait besoin de moi, j'ai pas hésité, j'ai sauté dans le pantalon, les bottes, c'est des gens bien, et comme voisin y a plus que moi, les vieux ils sont au cimetière ou à la maison de retraite, y a bien quelques nouveaux un peu plus bas, mais c'est pour vous dire pas loin y a plus personne, le coin s'est vidé quoi, enfin cette nuit-là il m'a trouvé et encore heureux, on s'entend bien, on voit le travail un peu pareil, c'est pas des gens d'ici mais c'est des vaillants quand même, et elle comme lui, on se donne des coups de main, notre métier c'est pas si tranquille qu'on croit, c'est pas les petites fleurs et les petits oiseaux, non, faut pas croire, et puis c'est tous les jours, et y a des choses qu'on a plus faciles à faire à plusieurs, surtout ici dans la montagne, parce que faut pas comparer avec la plaine, c'est pas le même boulot mais alors pas du tout, ici on est restés à travailler comme autrefois, c'est pas très différent de mon père ou de mon grand-père, enfin quand même on a un autre confort, mais bon ça reste la montagne quoi, faut se la gagner, et pour revenir à cette nuit-là cette putain de congère elle était en train de monter exactement comme je me l'étais pensé, avec le 4 x 4 ça passait encore, deux ou trois heures plus tard je dis pas, sans doute ç'aurait été juste, mais là ça passait, je me suis garé devant chez eux je sais pas, dix minutes après peut-être, oh pas plus, j'avais fait vite (6)

Vu

Théâtre

L’Amante anglaise, texte de Marguerite Duras, mise en scène de Jacques Osinski

Cinéma

L’inconnu de la Grande Arche de Stéphane Demoustier

La Vague de Sebastián Lello