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lundi 30 novembre 2009

Au super U

Douceur, douceur, disent les pelotes. Et souvenir. Hiver 85/86. Vallée encaissée, soleil le matin. Logement au-dessus de l'école. D'un côté la cour de récréation et l'ombre de la montagne, aux beaux jours, cris de joie des petits "Regarde les taplanes", de l'autre côté le jardin du presbytère, quelques poireaux, tristes plumeaux résistent sur la terre craquelée. Il fait froid. Pas de chauffage et au matin, jeunesse, rire de la glace à l'intérieur des vitres. Dans la cheminée, grandes flambées. Odeur de fumée et de bois. Des étincelles, ça crépite. A Oloron, chez Phildar, promotion, une pelote, un pull, 10 F, un peu de mohair, la pelote est grosse, en choisir une rouge, y enfouir le nez, aiguille n°3, c'est long... ce premier pull un petit défi, de l'autre côté de la cheminée, il dévide la laine, tant de mots partagés, le feu meurt lentement, tu ranges ton ouvrage, il s'en va dans la nuit.

dimanche 29 novembre 2009

Parc du château, Pau

Automne malade  Apollinaire (Alccols)

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule

samedi 28 novembre 2009

Deux filles, un garçon de onze, douze ans. Leur babil. "Je suis le copier coller de mon père", oublié le "ressembler comme deux gouttes d'eau à" ou encore "le portrait craché de", ils poursuivent "On est le... combien tu dis ? Le 27 ?! ...  Ma mère a zappé le rendez-vous chez l'orthodontiste, elle zappe tout, tu vas te mettre un appareil toi ?" Elle sourit à sa copine, très prisé les dents corsetées ! "Non", fait tristement l'autre de la tête.

vendredi 27 novembre 2009

reflet

Zarautz
Mer, plage, soleil levant. Idyllique. Mais reflet dans une vitre et rappel d'une toute autre histoire. Fond blanc, carte du Pays Basque peinte en noir à même la falaise, deux flèches rouges en direction de l'intérieur. "Presoak etxera", prisonniers au pays (à la maison).

jeudi 26 novembre 2009


La cueillette des kiwis, un de ces travaux des champs qui réunissent encore. Devoir livrer pour, donc coup de main de tout le quartier, nous sommes une quinzaine de seize à soixante-dix-neuf ans, bousculades et plaisanteries dans les rangs, se dépêcher quand même, le soir tout le monde autour d'une grande table.

mercredi 25 novembre 2009

Caisse du Super U. Attendre. Machinalement regarder, tapis roulant, deux shampooings, une épaisse tranche de pâté sous vide, du lait en brique, des céréales, et un petit sachet de fraises Haribo, lever les yeux sur le couple, ils sont jeunes, lui, solide, massif, elle s'appuie sur lui, l'entoure de son bras, pas de doute c'est son homme, un joli minois et soudain se souvenir, visage ébloui et encore dans les oreilles sa voix, elle a onze, douze ans, Mon livre préféré de toute ma vie, c'est Verte, chercher fébrilement son prénom, trouver, Daphné, soulagement, puis autre lutte, calculer les années écoulées, au moins une bonne douzaine, c'est mon tour, elle ne se retourne pas.

mardi 24 novembre 2009

Plus rien de l'Hôtel du Funiculaire. Échappée nouvelle sur le Boulevard des Pyrénées. Elle, tête tournée vers, T'as pas pris l'appareil photo ? Lui Pourquoi que je te prendrais en photo, je te vois tous les jours.

Voir Ramon Opalka

lundi 23 novembre 2009

Couple. Ils marchent à petits pas, qui prend soin de l'autre ? s'écartent du chemin, un banc, s'asseoir, souffler.

samedi 21 novembre 2009

Plume

aussi lisse qu'un miroir, toute fantaisie interdite, craindre les moments de pure joie, et si, mélancolie douce qui étreint parfois, sentiment de vanité qui ronge, rien que du connu, toujours su faire avec, entrelacs de voix, Il te faut une vie RAN-GEE, martelé le rangé, oui, s'y efforcer, se surveiller de près, pas d'écart, Les gens sont trop familiers avec toi, du goût pour eux, plaisir de les écouter, une pause parfois Et toi, c'est tout ce que tu racontes ? sourire d'excuse, impression de sonner creux, relancer, s'éclipser, ils ne t'envient rien, si facile comme ça l'échange, et pourtant et c'est souvent l'automne, tu lis à en perdre le sommeil, Cette enfant lit trop, elle deviendra folle, ou tu es blessée, ou, une effervescence soudaine, quelque chose se grippe et soudain c'est l'autre côté, une école d'humilité cet envers-là, en revenir, une longue patience, des mois, des années et la peur toujours, celle de, récidive, alors rester là C'est comme ça que je te vois elle a dit un jour en te donnant ce badge, sur la banquise, un petit ours blanc, Plume.

vendredi 20 novembre 2009

"pour que ce soit bon, il faut le temps"

Entre elles. Une pomme cuite dans le four, ça oui, c'est bon, au micro ondes c'est pas pareil et pour le pot de soupe aussi, sans doute une idée à moi, rien ne vaut le feu, cuire à toute vitesse sur le trépied ou le gaz, je m'y fais pas, pour que ce soit bon, il faut le temps. Le matin ? avec une cuisinière qui tire, un bon gros bois le soir et le matin, une allumette il repart... et puis c'est une compagnie. Vous avez déjà commencé à l'allumer, vous ? Se connaître depuis soixante ans ans au moins, mais continuer à se vouvoyer. Il paraît que à, nom de la maison, ils le gardent allumé toute l'année. Une telle envie dans la voix. Chez vous non plus, les jeunes veulent plus ? Oui, il paraît qu'ils ont trop chaud, toujours à courir aussi. La dernière cuisinière elle m'a duré, attendez que je calcule, achetée en, plus de vingt ans, à n'y pas croire, elles étaient solides alors, celle-ci, huit ans à peine, et regardez, toute déglinguée mais elle tire encore et à mon âge ça me vaut plus la peine de changer.

jeudi 19 novembre 2009

Prendre l'Eusko tren à Zarautz. Descendre à Zumaia, pousser la porte du café,


puis reprendre le petit sac à dos, dedans de l'eau et une orange, remonter le village,

Zumaia
la journée est belle, marcher par les collines vers le village suivant. En contrebas la mer.

mercredi 18 novembre 2009


Matin d'automne, premiers froids, une exaltation légère, suivre ce chemin, au-delà du pont un cul-de-sac, s'asseoir.

mardi 17 novembre 2009

Là qui s'accroche et résiste.
Zumaia

lundi 16 novembre 2009

entre Zumaia et Deba

Ah ! elle t'a pas dit, Le premier agneau est né, enfin, elle en a fait quatre, deux de morts, et un petit mais petit, t'as pas idée, je voudrais savoir combien qu'y pèse, envie de vivre il a mais avant qu'il arrive à dix kilos, qu'est-ce tu veux que ça donne, ils sont enragés avec leur insémination artificielle, je dis rien mais je suis pas pour.
Fin octobre, entre Zumaia et Deba, un bélier, un troupeau, des mères et leur petit, un peu tôt sans doute mais au diable la planification !

dimanche 15 novembre 2009

Amers Saint-John Perse (1957), Poésie/Gallimard (p 57, 58).


« Oui, ce fut un long temps d'attente et de sécheresse, où la mort nous guettait à toutes chutes de l'écrit. Et l'ennui fut si grand, parmi nos toiles peintes, l’écœurement en nous si grand, derrière nos masques, de toute l'œuvre célébrée !...


Nos cirques de pierre ont vu décroître le pas de l'homme sur la scène. Et certes nos tables de bois d'or furent parées de tous les fruits du siècle, et nos crédences d'avant-scène de tous les pins du mécénat. Mais la lèpre divine errait sur d'autres coupes, et la Mer à longs traits se retirait des songes du Poète.

La Mer au sel violet nous disputera-t-elle les filles hautaines de la gloire ? … Où notre texte, où notre règle?... Et pour parer encore aux charges de la scène, en quels cours de Despotes nous faudra-t-il chercher caution, de nos grands Commensaux ?


Toujours il y eut, derrière la foule riveraine, ce pur grief d'un autre songe — ce plus grand songe d'un autre art, ce plus grand songe d'une autre œuvre, et cette montée toujours du plus grand masque à l'horizon des hommes, ô Mer vivante du plus grand texte ! ... Tu nous parlais d'un autre vin des hommes, et sur nos textes avilis il y eut soudain cette bouderie des lèvres qu'engendre toute satiété,
Et nous savons maintenant ce qui nous arrêtait de vivre, au milieu de nos strophes. »

samedi 14 novembre 2009

Ensilage

De sacrés bêtes ou encore Ça c'est des monstres ils disent en parlant de leurs machines. Et du plat de la main, ils flattent le capot.

vendredi 13 novembre 2009

Bouche d'ombre ouverte sur les râteliers.

Grenier ouvert aux vents, il fait froid, le quartier est là qui dépouille le maïs On ramassait tout à la main, je sais pas comment qu'on a fait, asseoir les petites au bord du trou, jambes dans le vide, chaleur des bêtes en-dessous, les voix bourdonnent, histoires des grandes personnes, s'ennuyer un peu, s'engourdir, un sursaut, l'éclat d'un rire, puis le travail fini, il se faisait tard, partager les châtaignes.

jeudi 12 novembre 2009

Années 60, accrochée à chaque maison, sa vigne.

Souvent une piquette dont nous ne voudrions plus. Une fête pourtant, la cueillette, fouler les grappes, attention fermentation, sinistres histoires d'asphyxie, Raconte encore, J'ai connu quelqu'un qui, goûter, commenter, Plus, moins sucré que l'année dernière, aux enfants C'est pas encore du vin, vous pouvez y aller, y pense en apercevant parfois dans un intérieur un petit tonneau récupéré et détourné, un bar, reste donc l'allusion, trop de soin une vigne, alors à la mort des vieux ça aussi on a laissé. Près de la cheminée, une sulfateuse se souvient.

mercredi 11 novembre 2009

vieillir

Samedi après-midi. Lui rendre visite. Fête au village et fête donc à la maison de retraite. La moins chère du coin et pourtant dès le seuil se sentir accueillie. Jeunes femmes des environs employées là, heureuses d'apporter un salaire à la ferme. Pas rare de les entendre fredonner. Là, ce samedi, tout le monde est sur le pont. Parquet de la grande salle qui tient lieu de chapelle libéré, chaises et fauteuils roulants installés en arc de cercle, en alternance chants basques et français entonnés à pleine voix, ignorés les textes distribués, ces chants, ils ne les ont pas oubliés, quelques hommes ont gardé leur béret, tambourin, irrintzina, deux, trois couples risquent une valse solidement épaulés par soignantes et animatrices, goûter soigné, leur large sourire, "Trois cuisiniers, deux très bien, rien qu'à l'odeur on sait", il a dit un jour, la directrice aussi s'active, joyeux et pathétique, penser à l'hiver dans les fermes, les "jeunes" courent, ça tient chaud, de la bergerie à l'étable, mais tassés dans trois ou quatre superpositions de vêtements chauds, oubliés près de "feux pâles" (su hitsak), le bois il faut le faire, cheminée qui refoule, odeurs de fumée, maisons glaciales, ils font quoi nos anciens. Chez eux, déjà ça.

mardi 10 novembre 2009

Petit pas décidé, menton fier, elle me tend une feuille. Coup d'œil. Apprêtée, écriture du dimanche. "J'écris des histoires. Tu me corriges ?" Regard droit, fiché dans le mien. Le soutenir et passer mentalement en revue la pile de copies qui attendent. Lassitude. Elle s'impatiente. " Tu me corriges ?" Lire la première phrase avec elle "Je suis une fourmi aveugle, je marche dans un pays avec beaucoup de danger". Plus tard, lire l'ensemble. Déjà un an de retard, cette détresse en filigrane mais penser, à ce "je marche". Garder intact son désir de dire. Longtemps. Pas gagné.

lundi 9 novembre 2009

Décharger le coffre. Leurs comptes sans fin Ça fait mais j'enlève les 2,40 de. Attends, je t'ai pas payée la dernière fois. Mais si rappelle-toi, c'est quand. Tomber d'accord. Sortir le porte-monnaie, compter sou à sou Au moins avec la retraite on a un peu d'indépendance, puis le ranger, bien refermer le sac.

dimanche 8 novembre 2009

Servitude humaine "A monsieur Léon Barthou"


Place Gramont, sous les arcades, une bouquiniste, non, résister, ne pas encore acheter de livres, un coup d'œil pourtant vers la caisse deux euros, Entretiens avec Cioran, comment avoir pu écrire De l'inconvénient d'être né et mourir aussi vieux, le prendre et du coup fouiner à l'intérieur, tomber sur Servitude humaine. Quatrième de couverture, oui c'est le livre dont il m'avait parlé. Tiens dédié "A monsieur Léon Barthou". L'avoir vaguement cherché à l'époque. Pas vraiment bien compris le titre. Seize ans déjà. 1993. Pousser la porte d'un café 110 avenue du Général Leclerc. Des affiches du sol au plafond. Le patron officiait, précision, élégance de ses gestes, de bien jolies jolies tasses  fleuries à liseré, au comptoir des habitués, se glisser dans un coin vers le fond et revenir le lendemain, le surlendemain... un matin, le maître des lieux Vous accepteriez de poser pour lui ? je me porte garant de Trois semaines à déambuler dans Paris, pourquoi pas, un but après tout. Souvenir de la parenthèse des deux heures en son atelier. Au dehors, l'été, une lumière écrasante, la foule. Là, dans la petite rue Alphonse Daudet, immobilité et silence. Un havre. Les affiches ont jauni, le patron se voûte. Sourd à la marche du temps, Masahiro Koike continue de peindre, manger s'il y pense, un café, des cigarettes, sa voix joyeuse dans l'oreille, c'était tout à l'heure, toujours aussi empêtrée dans notre langue, Somerset Maugham, c'est très bien, lis aussi de lui Mackintosh. Errements et tourments de jeunes gens à la croisée des chemins. En mémoire, d'autres de ses  conseils, par exemple son goût pour Marcel Schwoob. Souvenir de marches dans la ville à la recherche d'un endroit où planter le chevalet. Regarder. Apprendre à. Sa fierté "Je suis né l'année où Utrillo mourait."  Souvenir enfin d'une visite partagée au Louvre et de l'émotion ressentie au moins par contagion, bien au-delà des mots, devant La Marquise de Solona. Émotion toujours renouvelée depuis.

samedi 7 novembre 2009

Samedi : marché



Les magasins, comme devenus tristes : les viandes, sous plastique, méfiance. Les fruits et légumes : origines douteuses, méfiance. Les choses emballées, les mêmes en tous pays, et le pain mou dans son emballage, c’est comme ça qu’on les avait réduits à ça. François Bon, Tiers Livre.

Tant que. Se reprendre. Samedi, marché. Pas trouvé d'autre cabas que, en sourire. Elles sont là toutes les deux, dignes, épargnés leurs maux de dos, d'épaules, leurs insomnies, A notre âge, on dort moins vous savez, oublié pour l'une, le temps d'un matin, le mari atteint d'Alzheimer Je n'ai que les carottes et quelques œufs, le reste c'est du cousin, pour l'autre, on la photographie, air de famille évident, C'est ma dernière, puis elle se redresse et avec orgueil Elle est infirmière à l'hôpital, ce soir donc pot de soupe avec plein de légumes (et pour demain et après-demain aussi), en sourdine discrète sa voix Attends, on va compter combien il y a de légumes, doigts ouverts en éventail, sept, non, huit, l'oignon, je l'ai déjà dit ? et recommencer, observations ou conseils, rien n'y fait, une soupe différente, vieux refrain Y a autant de soupes que de cuisinières, donc carottes, patates, poireaux, ces trois-là la base, Pour moi, elle dit souvent, sans poireau c'est pas une soupe, citrouille, quelques haricots secs, 5 euros la livre, commenter parfois Je sais pas pourquoi c'est si cher, regarde la carotte à côté, oignons, ail, la clef Ajouter les poireaux un quart d'heure avant la fin de la cuisson sinon ils perdent le goût, sa moue de désapprobation Ah ! tout en même temps ? Nettoyer, gratter, ça occupe, bientôt odeurs, buée, puis sortir à nouveau, la pluie, courir échanger le grille-pain acheté il y a un mois seulement au Champion, rectifier intérieurement non maintenant Super U, une chance gardé le ticket de caisse, le compteur disjoncte, gardé vingt ans le précédent, zut, là-bas rien qui disjoncte, quand même pas eu la berlue, une responsable l'air responsable de circonstance Je vais le faire réviser A mon Alors pas de pain grillé pendant plus d'une semaine Son Je vous comprends moi aussi le matin, bla bla bla... un sourire et rentrer les mains vides, décidément aucune autorité, mains vides pas tout à fait, tour dans les rayons avant de s'en retourner, puis la pluie toujours, un regard oblique par en-dessous le parapluie, tout jeune couple encore là, ils mendient, rencogné près du distributeur du Crédit Agricole, elle jolie et frêle, l'éclat d'un regard vif, moche ça changerait quoi, la manche, leur petit déj' demain, ce sera comment.

vendredi 6 novembre 2009

S'extirper de la couette, ramper vers la lumière bleutée de l'ordinateur, exagérer, bien sûr, mais se sentir aussi glorieuse qu'un ver de terre, et ces quelques mots, même si absurde, même si vain, même si, juste pour voir jusqu'où, une promesse à tenir, jour après jour, tout allait bien pourtant, tout va toujours bien, pas de raisons objectives de mais terrassée soudain par un dégoût profond, de tout, de tous, de soi surtout, inutile de lutter, retour à la couette, vite, noir, silence, et plus tard peut-être se glisser dans les mots des autres, L'établi à poursuivre, pour l'instant, juste attendre.

Ecouter, voir Le Mal de vivre

jeudi 5 novembre 2009

Vignoble du txakuli, Getaria
Vignoble du Txakuli, autour de Getaria. Ceps en rangs serrés comme autant de lignes de fuite et lumière d'automne, ce serait beau, j'en rêvais mais construire une image, une autre histoire. Essais.

mercredi 4 novembre 2009

Au pied de Baigura, Mendionde Lekorne, là aussi, un tour au cimetière. Depuis le parapet embrasser paysage et village en contrebas.

mardi 3 novembre 2009


Labastide Clairence. Le village, l'église, son cimetière et de l'autre côté du muret l'autre cimetière.

lundi 2 novembre 2009






Getaria, Zumaia, Deba. Vols de palombes, sur les hauteurs chasseurs armés jusqu'aux dents, coups de feu, dans "l'or du soir qui tombe" une cartouche, puis une plume et plus loin, traces discrètes d'une hécatombe... pas tous bredouilles les chasseurs.