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mercredi 29 novembre 2023

pris dans un entrelacs de lierre,

 


rouge sang, 
cette marque sur son tronc, 
un arrêt de mort ? 
qu’il vive encore

dimanche 26 novembre 2023

Lu et vu (75)

 Lu 

L’excursion des jeunes filles qui ne sont plus d’Anna Seghers

Tropicale tristesse de Jean-Baptiste Maudet

En descendant la rivière d’Edward Abbey

Vu

Spectacle 

Écrire sa vie mis en scène par Pauline Bayle

Gisèle Halimi, une farouche liberté mis en scène par Lena Paugam

vendredi 24 novembre 2023

lundi 20 novembre 2023

Installation (43): « rapprocher de la ville un fragment de forêt perdue »


pour se rappeler celle qui a brûlé du côté de Pampelune, Navarre, en juin 2022. Près de 15 000 hectares. 


Saint-Sébastien, 12 nov, 9h30



JULIA RUIZ-CABELLO SUBIELA & SANTIAGO DEL AGUILA 





Este pabellón está construido por agrupaciones de troncos apilados de 4m de longitud formando un volumen de unos 1.000 estéreos, equivalente en peso a unas 500 toneladas.

La especie es pino laricio proveniente de los ocho incendios que en junio de 2022, arrasaron casi 15.000 hectáreas en

Navarra. Gracias a Santos Casajús y a su empresa Maderas Larreta, encargados de la planificación del aprovechamiento de los montes quemados en la zona de Puente la Reina, pudimos conocer de cerca la labor de los servicios forestales sobre el terreno justo después de extinguido el incendio.

Ellos han sido los que, interesados en que se conozca su labor v trabajo tan importante en nuestros bosques han colaborado con el provecto proporcionando toda la madera para la construcción. Una vez termine y se desmonte el pabellón, esta madera seguirá 

su camino y el bosque su regeneración.

La construcción del pabellón ha sido posible gracias a la implicación y compromiso de personas y empresas que comparten los valores que acompañan al proyecto.

El pabellón de carácter escultórico y monumental es también un espacio de refugio y contemplación que busca permanecer en la memoria de quien lo visite y poner en cuestión nuestra desconexión y distanciamiento con esta realidad, acercando a la ciudad, en forma de monumento transitable, un fragmento de bosque perdido. 





Ce pavillon est construit par des groupes de rondins empilés de 4 m de long, formant un volume d'environ 1 000 stères, équivalent en poids d’environ 500 tonnes.

C’est du pin noir issu des huit incendies qui ont dévasté en juin 2022 près de 15 000 hectares en Navarre. Merci à Santos Casajús et à son entreprise Maderas Larreta, chargée de planifier l’exploitation des montagnes incendiées dans la région de Puente la Reine. Nous avons pu voir de près le travail des services forestiers sur le terrain juste après l'extinction de l'incendie.

Ce sont eux qui, désireux de faire connaître l’étendue de leur travail dans nos forêts, ont collaboré au projet en fournissant tout le bois pour la construction. Une fois le pavillon terminé et démonté, ce bois poursuivra son chemin et la forêt sa régénération.

La construction du pavillon a été possible grâce à l'implication et à l'engagement de personnes et d'entreprises qui partagent les valeurs qui accompagnent à le projet. 



Le pavillon à caractère sculptural et monumental est aussi un espace de refuge et de contemplation qui cherche à rester dans la mémoire de celui qui le visite et à remettre en question notre déconnexion et notre éloignement de cette réalité, en rapprochant,  sous la forme d'un monument accessible à pied, un fragment de la forêt perdue. 



 une étoile au cœur 



ou une fleur

dimanche 19 novembre 2023

Lu et vu (74)

  Lu

La belle lurette d’Henri Calet 

Une autre vie de Marie-Hélène Lafon 

Où sont les hommes ? de Marie-Hélène Lafon

Vu

Spectacle

Tempête dans un verre d’eau de avec Marie Carrignon et Clément Montagnier, Cie TAC-TAC

samedi 18 novembre 2023

au marché (19)

 Les fruits, sur un rôti, je dis pas, mais fraîche la coriandre, ah ! non alors, direct sur l’estomac, les panais ça passe pas non plus mais les topinambours, oui, ça j’adore, faut choisir les droits, des vite épluchés avec un économe, bouillis ou à la vapeur, revenus à la poêle, mmmhhh ! un régal, mais attention, ça se digère comme ça se digère, vaut mieux pas avoir kiné après

jeudi 16 novembre 2023

À l’heure du casse-croûte (4)

 


comme chaque fois par ce chemin, au pied du chêne-liège sur la gauche 


un arc-en-ciel s’invite,


puis s’efface, 


avant de plonger dans l’Océan. 


mardi 14 novembre 2023

Vieillir (57)

 Elle approchait les quatre-vingts ans et soupirait désabusée « On me dit que je suis belle, pour ce que ça me sert  maintenant ! »

lundi 13 novembre 2023

dimanche 12 novembre 2023

Lu et vu (73)

 Lu 

Tombeaux Autobiographie de ma famille d’Annette Wieviorka

Vu

Ciné 

L’enlèvement de Marco Bellocchio

La rivière rouge d’Howard Hawks et Arthur Rosson

Spectacle

Blanche-Neige ou la chute du mur de Berlin de Méthilde Weyergans et Samuel Hercule, théâtre de La Cordonnerie

jeudi 9 novembre 2023

Vieillir (56)

 Du haut de ses trois ans, bravache, il lance -Moi j’ai six ans, -Et moi alors, j’ai soixante-dix ans. Des rires. Songer à ces trois ans d’une infinie lenteur pour l’un, le  double de son âge et si lointaine grande école où vient d’entrer sa sœur et pour l’autre, au contraire, sentiment qu’ils filent comme l’éclair, heure alors que tout pourtant commence à prendre tellement de temps.

mardi 7 novembre 2023

Famille (14)

 Elle raconte Oui, son petit-fils aussi a quelqu’un. D’ailleurs ils construisent. Elle est coiffeuse, coiffeuse à Anglet. Ça gagne pas beaucoup et c’est dur. Elle s’est habituée maintenant mais les patrons sont à Pau et ils ont installé des caméras partout dans leurs deux salons de la Côte. Ils voient ou peuvent voir tout ce qu’elles font.

lundi 6 novembre 2023

Famille (13)

Racisme, hier plus moins qu’aujourd’hui, ça débat ferme dans ce petit groupe de femmes, fin des années 60, elle raconte Avant de me marier, je devais avoir dix-huit, vingt ans, j’ai aimé un Marocain. Mes parents, pourtant ouverts, ils faisaient du théâtre, vivaient en tribu, voyaient plutôt ça d’un sale œil, ma mère instit, lorsqu’il m’écrivait, me balançait en la jetant en travers de la table Tiens, voilà la lettre de ton arabe, une autre, fin des années 70, Eh ! bien moi, dix ans plus tard, à peu près au même âge, rien à voir avec ça. Mes parents, de petits paysans basques, m’ont au contraire poussée à partir pour les vacances de Noël au Maroc dans la famille d’un garçon que mon père avait croisé une fois. Vous vous rendez compte une famille de sept frères et deux sœurs ! La copine qui devait partir avec moi m’avait lâchée au dernier moment. D’accord tous les deux, Qu’est-ce que tu risques ? ils ont dit. Dans sa voix, une fierté soudaine. Leur silence surpris.

dimanche 5 novembre 2023

Lu et vu (72)

 Lu

CÉZANNE Des toits rouges sur la mer bleue de Marie-Hélène Lafon

Vu

Ciné 

Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese 

Spectacle 

concert : Los de Nadau, cinquante ans

https://youtu.be/kb_ulwKeJpw?si=HvsLxvM4h2N8QINi

et vendredi soir, Los de Qui Cau donné au Zénith avec Jean-François Luciani d’I Muvrini, du chacun son tour et dans le souvenir le concert donné pour les fêtes de Laruns un soir d’été, aux étoiles, en 2017 ou 2018. Indépassable. 

jeudi 2 novembre 2023

il va pleuvoir


Pau, 29 octobre. 7 heures 

mercredi 1 novembre 2023

Inondation près de Guiche

 



Musée des Beaux-arts de Pau. Ce tableau était-il accroché là lorsque vous êtes passée là ici dernière fois ? S’attarder. 


près de Guiche, 20 novembre 22, 16 h