Rechercher dans ce blog

dimanche 31 décembre 2023

Lu et vu (80)

 Lu

La prière des oiseaux de Chigozie Obioma

Les Échelles du Levant d’Amin Maalouf

Vu

Les Colons de Felipe Gálvez Haberle


samedi 30 décembre 2023

de rencontre en rencontre, paresseusement vers la mer

au revers d’un talus, perles en cascade, il a gelé 


 

jeudi 28 décembre 2023

« Nous sommes l'inutile flot, déjà fixé, en marche vers sa mer. »



SONT LES FLEUVES


Nous sommes le temps. Nous sommes

la parabole fameuse d'Héraclite l'Obscur.

Nous sommes l'eau, et non le dur diamant, l'eau qui se perd, non celle qui repose.


Nous sommes le fleuve et nous sommes ce Grec qui se voit dans le fleuve. Son reflet change dans l'eau de ce miroir changeant, dans le cristal, pareil au feu, qui bouge.


Nous sommes l'inutile flot, déjà fixé, en marche vers sa mer. L’ombre l’enserre. 

Tout nous dit son adieu, tout s'éloigne.


La mémoire ne frappe plus sa monnaie.

Mais il y a cependant quelque chose qui dure,

mais il y a cependant quelque chose qui pleure.


Jorge Luis BorgesLos conjurados (Les conjurés

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Cl. Esteban. 

Emecé editores, Buenos Aires 1977. 

Editions Gallimard 1988


SON LOS RÍOS

Somos el tiempo. Somos la famosa
parábola de Heráclito el Oscuro.
Somos el agua, no el diamante duro,
la que se pierde, no la que reposa.

Somos el río y somos aquel griego
que se mira en el río. Su reflejo
cambia en el agua del cambiante espejo,
en el cristal que cambia como el fuego.

Somos el vano río prefijado,
rumbo a su mar. La sombra lo ha cercado.
Todo nos dijo adiós, todo se aleja.

La memoria no acuña su moneda.
Y sin embargo hay algo que se queda
y sin embargo hay algo que se queja
.

mardi 26 décembre 2023

lundi 25 décembre 2023

Petites choses qui (64) réjouissent le cœur

 


sur le bord du chemin, envolée, une liste de courses, beurre, crème, ciboulette, chips, jambon, toast, coca, eau pétillante, citron, un apéritif se prépare sans doute, crème Veet, oui, penser à s’épiler

dimanche 24 décembre 2023

Lu et vu (79)

 Lu

Des humains sur fond blanc de Jean-Baptiste Maudet

Nuis Appalaches de Chris Offut

Sauf les fleurs de Nicolas Clément 

Vu

Cinéma 

La Chimère d’Alice Rohrwacher

Spectacle

Hondamendia de Ximun Fuchs, collectifs Axut et Artedrama

mardi 19 décembre 2023

lundi 18 décembre 2023

Famille (14)

Dimanche, bientôt dix heures. Une masse de cheveux bruns pris dans un bandeau, un collant, elle ne court pas mais fonce en ce matin d’hiver. En bas du raidillon de la passerelle, un furtif quart de tour vers l’arrière. Suivre son regard. À vélo, casqué, engoncé, moufles, anorak, il la suit comme il peut, main sur le frein. Sept, huit ans. Arrivé au plat, un soupir, il lève les yeux, elle est déjà loin.

dimanche 17 décembre 2023

Lu et vu (78)

 Lu

Du givre sur les épaules de Lorenzo Mediano

Nuits appalaches de Chris Offut

Vu

Perfect Days de Wim Wenders

mercredi 13 décembre 2023

en suivant un match de rugby

 Il pousse la porte de la cuisine, l’air du dehors entre avec lui, il s’assied, cale ses coudes sur la toile cirée Tu vas prendre un peu de café, il est chaud, des protestations mais le temps de le dire et une petite tasse disparaît dans ses larges mains, sa voix rocaille, J’ai regardé le match à Oyonnax, il doit faire plus froid que chez nous par là-bas, les spectateurs, faut voir comme ils étaient troussés. 

lundi 11 décembre 2023

pour son humilité



une exposition de crèches à l’église Saint-François-Xavier de Cáceres, des crèches venues du monde entier, fastueuses pour certaines mais celle-ci. 
Depuis les tours, la ville. 




dimanche 10 décembre 2023

Lu et vu (77)

 Lu

Le champ de Robert Seethaler

Vu

Noire est la couleur de J. Goldstein

vendredi 8 décembre 2023

changer de pré (2)

 

le petit troupeau disparaît au virage, elle traîne la patte, le chien aboie, elle s’affole et veut s’en retourner, encourager, pousser, à l’arrivée soigneusement fermer la barrière

mercredi 6 décembre 2023

« notre besoin d'installer quelque part sur la terre ce que l'on a rêvé ne connaît pas de fin. »


Music émoi Priscille Lafitte reçoit Alban Richard France Musique le 5 novembre 

Pour commencer l’émission, lecture par l’invité, Alban Richard donc, du texte de son choix. Un clic sur l’image qui suit pour l’entendre. 

  « Passé le pont, les fantômes vinrent à ma rencontre. C'est ce que nous avons fait cette année : nous avons passé le pont, et nous sommes tous encore ici, mais les fantômes, il s’en trouve toujours, ne nous sont pas hostiles. Il n y' a que les hommes de pouvoir et les hommes d'Église, les hommes habilités à jeter des ponts, pour penser que les fantômes sont des ennemis. Pour nous qui franchissons ces ponts, et ce faisant décidons de laisser venir les âmes errantes à notre rencontre, ce sont des présences apaisantes, ils sont notre devenir. Ils sont ailleurs, nous sommes ici, demain ce sera l'inverse, quelle importance? Chaque jour des arbres tombent et des ponts sont coupés. Restent lumière, vent, pierres, sable et odeurs d'ici, lumière, vent, pierres, sable et odeurs d'ailleurs, restent nos vies inquiètes et nos élans joyeux.


Le chorégraphe Alban Richardy et Priscille Lafitte dans les studios de France Musique- octobre 2023 © Radio France - ©Maud Noury

Nous vivons dans des ruines et avec des fantômes, des matières mortes, des matériaux vivants, des événements violents dont nous ne savons plus s'ils ont eu lieu ou non, et, restons pascaliens: nous ne sommes pas au présent; mais si le présent est un lieu, où sommes-nous alors, puisqu'il nous est impossible d'être partout comme d'être nulle part ?

Nous sommes là où notre présence fait advenir le monde, nous sommes pleins d'allant et de simples projets, nous sommes vivants, nous campons sur les rives et parlons aux fantômes, et quelque chose dans l'air, les histoires qu'on raconte, nous rend tout à la fois modestes et invincibles. Car notre besoin d'installer quelque part sur la terre ce que l'on a rêvé ne connaît pas de fin. »

Mathieu Riboulet - Vivre dans les ruines / les dernières lignes du cinquième et dernier texte de Nous sommes ici, nous rêvons d’ailleurs éditions Verdier

dimanche 3 décembre 2023

Lu et vu (76)

Lu

Les anneaux de Saturne de W. G. Sebald 

La septième croix d’Anna Seghers

Vu

Cinéma 

Israël Galvan de Maria Reggiani


Paco de Lucia, légende du flamenco de Curro Sanchez Varela 


Spectacle 

Yarin d’Andrés Marín et Jon Maya

Diaspora danse flamenca par Yurentz Bermúdez

vendredi 1 décembre 2023

où ça continue de se nicher

 Elle vient de descendre à l’hôtel. Passer la prendre pour un tour en ville. Elle sourit à quelqu’un. Un homme. Il est noir. Ah ! c’est drôle de se retrouver ici, elle dit,  on était ensemble dans l’avion, le regarder à nouveau, être traversée d’un Tiens ! C’est pas l’employé de la réception.

mercredi 29 novembre 2023

pris dans un entrelacs de lierre,

 


rouge sang, 
cette marque sur son tronc, 
un arrêt de mort ? 
qu’il vive encore

dimanche 26 novembre 2023

Lu et vu (75)

 Lu 

L’excursion des jeunes filles qui ne sont plus d’Anna Seghers

Tropicale tristesse de Jean-Baptiste Maudet

En descendant la rivière d’Edward Abbey

Vu

Spectacle 

Écrire sa vie mis en scène par Pauline Bayle

Gisèle Halimi, une farouche liberté mis en scène par Lena Paugam

vendredi 24 novembre 2023

lundi 20 novembre 2023

Installation (43): « rapprocher de la ville un fragment de forêt perdue »


pour se rappeler celle qui a brûlé du côté de Pampelune, Navarre, en juin 2022. Près de 15 000 hectares. 


Saint-Sébastien, 12 nov, 9h30



JULIA RUIZ-CABELLO SUBIELA & SANTIAGO DEL AGUILA 





Este pabellón está construido por agrupaciones de troncos apilados de 4m de longitud formando un volumen de unos 1.000 estéreos, equivalente en peso a unas 500 toneladas.

La especie es pino laricio proveniente de los ocho incendios que en junio de 2022, arrasaron casi 15.000 hectáreas en

Navarra. Gracias a Santos Casajús y a su empresa Maderas Larreta, encargados de la planificación del aprovechamiento de los montes quemados en la zona de Puente la Reina, pudimos conocer de cerca la labor de los servicios forestales sobre el terreno justo después de extinguido el incendio.

Ellos han sido los que, interesados en que se conozca su labor v trabajo tan importante en nuestros bosques han colaborado con el provecto proporcionando toda la madera para la construcción. Una vez termine y se desmonte el pabellón, esta madera seguirá 

su camino y el bosque su regeneración.

La construcción del pabellón ha sido posible gracias a la implicación y compromiso de personas y empresas que comparten los valores que acompañan al proyecto.

El pabellón de carácter escultórico y monumental es también un espacio de refugio y contemplación que busca permanecer en la memoria de quien lo visite y poner en cuestión nuestra desconexión y distanciamiento con esta realidad, acercando a la ciudad, en forma de monumento transitable, un fragmento de bosque perdido. 





Ce pavillon est construit par des groupes de rondins empilés de 4 m de long, formant un volume d'environ 1 000 stères, équivalent en poids d’environ 500 tonnes.

C’est du pin noir issu des huit incendies qui ont dévasté en juin 2022 près de 15 000 hectares en Navarre. Merci à Santos Casajús et à son entreprise Maderas Larreta, chargée de planifier l’exploitation des montagnes incendiées dans la région de Puente la Reine. Nous avons pu voir de près le travail des services forestiers sur le terrain juste après l'extinction de l'incendie.

Ce sont eux qui, désireux de faire connaître l’étendue de leur travail dans nos forêts, ont collaboré au projet en fournissant tout le bois pour la construction. Une fois le pavillon terminé et démonté, ce bois poursuivra son chemin et la forêt sa régénération.

La construction du pavillon a été possible grâce à l'implication et à l'engagement de personnes et d'entreprises qui partagent les valeurs qui accompagnent à le projet. 



Le pavillon à caractère sculptural et monumental est aussi un espace de refuge et de contemplation qui cherche à rester dans la mémoire de celui qui le visite et à remettre en question notre déconnexion et notre éloignement de cette réalité, en rapprochant,  sous la forme d'un monument accessible à pied, un fragment de la forêt perdue. 



 une étoile au cœur 



ou une fleur

dimanche 19 novembre 2023

Lu et vu (74)

  Lu

La belle lurette d’Henri Calet 

Une autre vie de Marie-Hélène Lafon 

Où sont les hommes ? de Marie-Hélène Lafon

Vu

Spectacle

Tempête dans un verre d’eau de avec Marie Carrignon et Clément Montagnier, Cie TAC-TAC

samedi 18 novembre 2023

au marché (19)

 Les fruits, sur un rôti, je dis pas, mais fraîche la coriandre, ah ! non alors, direct sur l’estomac, les panais ça passe pas non plus mais les topinambours, oui, ça j’adore, faut choisir les droits, des vite épluchés avec un économe, bouillis ou à la vapeur, revenus à la poêle, mmmhhh ! un régal, mais attention, ça se digère comme ça se digère, vaut mieux pas avoir kiné après

jeudi 16 novembre 2023

À l’heure du casse-croûte (4)

 


comme chaque fois par ce chemin, au pied du chêne-liège sur la gauche 


un arc-en-ciel s’invite,


puis s’efface, 


avant de plonger dans l’Océan. 


mardi 14 novembre 2023

Vieillir (57)

 Elle approchait les quatre-vingts ans et soupirait désabusée « On me dit que je suis belle, pour ce que ça me sert  maintenant ! »

lundi 13 novembre 2023

dimanche 12 novembre 2023

Lu et vu (73)

 Lu 

Tombeaux Autobiographie de ma famille d’Annette Wieviorka

Vu

Ciné 

L’enlèvement de Marco Bellocchio

La rivière rouge d’Howard Hawks et Arthur Rosson

Spectacle

Blanche-Neige ou la chute du mur de Berlin de Méthilde Weyergans et Samuel Hercule, théâtre de La Cordonnerie

jeudi 9 novembre 2023

Vieillir (56)

 Du haut de ses trois ans, bravache, il lance -Moi j’ai six ans, -Et moi alors, j’ai soixante-dix ans. Des rires. Songer à ces trois ans d’une infinie lenteur pour l’un, le  double de son âge et si lointaine grande école où vient d’entrer sa sœur et pour l’autre, au contraire, sentiment qu’ils filent comme l’éclair, heure alors que tout pourtant commence à prendre tellement de temps.

mardi 7 novembre 2023

Famille (14)

 Elle raconte Oui, son petit-fils aussi a quelqu’un. D’ailleurs ils construisent. Elle est coiffeuse, coiffeuse à Anglet. Ça gagne pas beaucoup et c’est dur. Elle s’est habituée maintenant mais les patrons sont à Pau et ils ont installé des caméras partout dans leurs deux salons de la Côte. Ils voient ou peuvent voir tout ce qu’elles font.

lundi 6 novembre 2023

Famille (13)

Racisme, hier plus moins qu’aujourd’hui, ça débat ferme dans ce petit groupe de femmes, fin des années 60, elle raconte Avant de me marier, je devais avoir dix-huit, vingt ans, j’ai aimé un Marocain. Mes parents, pourtant ouverts, ils faisaient du théâtre, vivaient en tribu, voyaient plutôt ça d’un sale œil, ma mère instit, lorsqu’il m’écrivait, me balançait en la jetant en travers de la table Tiens, voilà la lettre de ton arabe, une autre, fin des années 70, Eh ! bien moi, dix ans plus tard, à peu près au même âge, rien à voir avec ça. Mes parents, de petits paysans basques, m’ont au contraire poussée à partir pour les vacances de Noël au Maroc dans la famille d’un garçon que mon père avait croisé une fois. Vous vous rendez compte une famille de sept frères et deux sœurs ! La copine qui devait partir avec moi m’avait lâchée au dernier moment. D’accord tous les deux, Qu’est-ce que tu risques ? ils ont dit. Dans sa voix, une fierté soudaine. Leur silence surpris.

dimanche 5 novembre 2023

Lu et vu (72)

 Lu

CÉZANNE Des toits rouges sur la mer bleue de Marie-Hélène Lafon

Vu

Ciné 

Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese 

Spectacle 

concert : Los de Nadau, cinquante ans

https://youtu.be/kb_ulwKeJpw?si=HvsLxvM4h2N8QINi

et vendredi soir, Los de Qui Cau donné au Zénith avec Jean-François Luciani d’I Muvrini, du chacun son tour et dans le souvenir le concert donné pour les fêtes de Laruns un soir d’été, aux étoiles, en 2017 ou 2018. Indépassable. 

jeudi 2 novembre 2023

il va pleuvoir


Pau, 29 octobre. 7 heures 

mercredi 1 novembre 2023

Inondation près de Guiche

 



Musée des Beaux-arts de Pau. Ce tableau était-il accroché là lorsque vous êtes passée là ici dernière fois ? S’attarder. 


près de Guiche, 20 novembre 22, 16 h


 

 


lundi 30 octobre 2023

Couples

 Du haut de son mètre soixante-cinq, il les regarde passer et cri du cœur Si les grands nous prennent aussi les petites, qu’est-ce qu’il va nous rester à nous ? 

dimanche 29 octobre 2023

Lu et vu (71)

 Lu

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea

Vu

Le Ravissement de Iris Kaltenbäck

vendredi 27 octobre 2023

à la petite droguerie

 De tout dans cette minuscule boutique, fluette et animée, elle virevolte et parle, parle, elle aime parler. J’ai eu soixante-dix ans et ça y est, je commence à me dire que je pourrai arrêter parce que vous savez, je fais mon Carmel ici, quand j’entends que quelqu’un est condamné mettons à trente ans je souris, qu’est-ce que c’est trente ans, c’est rien, cinquante-et-un ans que je suis en semi détention dans ces vingt-cinq mètres carrés, ça passe les années

jeudi 26 octobre 2023

Vendredi 26 octobre 1962 : Composition de Rédaction

 

« Les bogues, couvertes d’innombrables piquants, éclatent : de grosses châtaignes vernissées montrent leurs joues luisantes.(…) Voici, près d’un fourré, de délicats colchiques bleus jouant à cache-cache derrière les feuilles d’un vert limpide.(…)

Que de choses à découvrir dans cette forêt en automne ! »


mercredi 25 octobre 2023

Cerisiers en cet automne

 


devant la maison fermée, 


devant leur maison ouverte, du bois pour l’hiver, elle Cette année il va pas donner non plus, deuxième année que c’est comme  ça, il avait arrêté de fleurir mais là, il a recommencé

mardi 24 octobre 2023

Vieillir (55)

la vieillesse ne les a pas épargnés, peut-être bien qu’on n’ose pas l’écrire mais qu’on les trouve un peu moches, couples à pas menus, rougeauds, le souffle court, la taille épaissie,  puis lui s’arrête, presque toujours lui, et la main a l’appareil photo en bandoulière ou au portable, il installe sa compagne au mieux dans la lumière et le décor du jour, elle sourit, redresse la tête, des années que, alors elle sait, la cadrer, qu’elle soit belle encore une fois, elle le reste dans son regard, son sourire en retour et leur départ précautionneux côte-à-côte, parfois la main dans la main, l’un soutenant de l’autre, soudain infiniment touchants et beaux

dimanche 22 octobre 2023

Lu et vu (70)

 Lu

Mahmoud ou la montée des eaux d’Antoine Wauters

Misericordia de Lídia Jorge

Vu 

Spectacle 

La Culotte de Jean Anouilh mis en scène par Émeline Maillard

Ciné

Anselm (Le bruit du temps) de Wim Wenders

samedi 21 octobre 2023

tenir





Aljezur, vale de Telha, 24 sept 23, 9h1/4


vendredi 20 octobre 2023

Choisir un prénom

son regard, un feu, de grandes créoles dansent à chaque élan de son long cou, dans la journée son fils devrait devenir papa pour la troisième fois Ils ont voulu garder le prénom pour eux, pour le premier c’est un À en huit lettres, Augustin, pour la deuxième B toujours en huit lettres, Bérénice, logiquement là c’est C, J’ai cherché et quand je suis revenu à la Mais maman tu as trouvé. il m’a dit, alors je crois que je sais, elle se redresse, jubile, j’en suis même sûre. c’est Célestin, le soir petit message photo Célestin est né

mercredi 18 octobre 2023

mardi 17 octobre 2023

Musée de Cáceres

 

« La salle 2 offre une vision générale des éléments les plus représentatifs des Âges du Cuivre et du Bronze, une collection de stèles, ainsi que des objets du premier Âge du Fer. »



lundi 16 octobre 2023

Cáceres, descendre à la plaza Mayor

 


depuis la plaza San Jorge, vers 8 heures



dimanche 15 octobre 2023

Lu et vu (69)

 Lu

Je ne reverrai plus le monde de Ahmed Altan

L’île haute de Valentine Goby 

Vu

Cinéma

Les feuilles mortes d’Aki Kaurismäki

Spectacle 

L’envahissement de l’être (danser avec Duras) de Thomas Lebrun

samedi 14 octobre 2023

Cáceres, Casa museo Árabe Yusuf Al-Burch


Cáceres, 3 octobre 23, 10h30

La veille, oublier une carte postale là, c’est le petit-fils de la maison qui présentait  les lieux, passer la récupérer, à l’accueil maintenant son père, il enrage, Il m’a dit qu’il l’avait laissée sous le Coran, non mais il a de ces idées, bras au ciel, me prenant à témoin comme si on pouvait pas faire plus simple, sous la petite table support du Coran, un grand sac en plastique, fouille nerveuse, rien, il râle encore, échanges de texto, finalement le fils l’a postée, la postera, in’ch Allah *

* ce lundi 16 à Pau, déjà une réponse à cette carte postale. 

D’autres images, accompagnée du murmure d’une fontaine, sentiment de pénétrer l’univers enchanté d’Azur et Asmar de Michel Ocelot.