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jeudi 21 mai 2009

Coupe de printemps

Pour les grosses chaleurs, si elles arrivent, brebis tondues de près.

Nos débats en famille, pourquoi ceux de la ville disaient-ils donc "mouton", pour nous brebis, agneaux, béliers, ne savaient-ils pas ce qu'était un mouton ?

Finir par comprendre que terme générique, pourtant au moment d'écrire, une hésitation mais "moutons tondus de près" non, impossible. Pas moi.

Se souvenir de la grande paire de ciseaux, de l'oncle qui venait aider, il coupait aussi les cheveux au voisinage, tondeuse et coupe au bol, escaliers sur la nuque, c'est comme ça qu'on disait les aspérités, premier passage chez un vrai coiffeur, quand ? Babé à Labastide-Clairence ? interroger.

Et puis, j'y repense au moment d'éteindre l'ordinateur, surprise ce matin d'un texte simple et juste, une mélopée, pensé à "et tous ces verres... toutes ces femmes... j'aurais voulu les boire et les casser" mais quelle importance au fond, une musique, une voix c'est sûr, singulière et pudique qui dévide le magma que confusément on se sait porter, alors merci encore à Tiers Livre pour avoir guidé mes yeux vers Immobiles de Daniel Bourion.

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