"Le Pays Basque n'est pas à vendre"
d'une fissure à l'autre, la même antienne,
pourtant on le savait,
ils paieraient,
ils pouvaient,
et derrière les paupières crispées,
les lèvres serrées,
une prière muette grondait,
une supplique silencieuse,
de grâce, un délai,
peine perdue
on le devinait
un glas fourbissait sa plainte
d'une fissure à l'autre, la même antienne,
pourtant on le savait,
ils paieraient,
ils pouvaient,
et derrière les paupières crispées,
les lèvres serrées,
une prière muette grondait,
une supplique silencieuse,
de grâce, un délai,
peine perdue
on le devinait
un glas fourbissait sa plainte
Le pays basque n'est pas à vendre, déclarent les murs. Déclaration de façade ? Déjà vendu ?
RépondreSupprimerCe qui peut se vendre est en passe de l'être, j'imagine, et comme on ne vend qu'une fois (axiome souvent entendu) et toujours la mort dans l'âme, autant que ça rapporte... le reste, ce qui ne s'échange pas au cours de rapports marchands, je ne sais pas... euskalduna, duna, qui a, celui qui a la langue tout de même... une identité qui serait donc liée à la langue... bien sûr, les langues meurent aussi, mais la longévité de celle-ci accrochée à son lopin de terre, déjà une tendresse et un respect, au moins aussi grands que ceux que l'on doit à nos anciens.
RépondreSupprimerc'est étrange cette ferme ressemble à la ferme basque dans laquelle j'ai vécu dans les années 70
RépondreSupprimer74
elle s'appelle mendiburua
à villefranque
l'angle
est bon
j'étais fermière en communauté là bas
moutions , vaches cheval
et la volaile
c'est étrange
merci de me répondre
j'adore votre blog depuis que je l'ai rencontré
le hasard aurait pu faire que et nous en aurions souri avec émotion mais non, ce n'est pas Mendiburua à Villefranque
RépondreSupprimerPaul Leynaud, paysan Cévenol, incitait en 1973, ses compatriotes, comparses, à ne pas laisser partir la terre, leurs biens… "Cévenol, plante-toi, homme des pentes, mon frère…" C'est dans les cartons mais une fois déballés, ça t'arrivera ;-)
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