(cliquer sur l'image pour entendre 4'12 et lire Xabier Lete sur des images du Pays Basque -sauf 4-)
une adaptation de La mort viendra et elle aura tes yeux
La mort viendra et elle aura tes yeux -
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.
La mort a pour tous un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muet.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muet.
***
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
Poème magnifique, profond, profond !
RépondreSupprimeravant que le coq chante
RépondreSupprimer(elle viendra)
très belles langues: espagnol et français seraient donc si proches pour exprimer l'essentiel?
RépondreSupprimeroui, le basque est une bien belle langue mais distincte du français comme de l'espagnol cependant parlée d'un côté et de l'autre de cette frontière-là "euskalduna"/euskal-basque/duna-qui a"
RépondreSupprimerbasque : qui possède la langue
entre l'italien et le basque, mon coeur balance...pour la facilité du premier.
RépondreSupprimerCe chanteur me fait penser au grand Paco Ibanez.
RépondreSupprimerEt le poème de Pavese est évidemment magnifique.
Merci pour ce choix.
Magnifique texte. Merci Elise
RépondreSupprimerLa mort est grande nous lui appartenons
bouche riante quand nous nous croyons au milieu de la vie
elle ose pleurer au beau milieu de nous.
Rilke
le texte, oui... mais aussi l'interprétation de Xabier Lete
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