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dimanche 21 avril 2019

famille (10) : sur la digue le long de la plage de Zurriola

matin de Semaine Sainte paisible (férié dès le jeudi), onze heures à peu près, du monde et chacun de déambuler, dans un sens puis l'autre, douceur de la brise marine, vert tendre de la montagne Ullié au fond, les vagues s'écrasent mollement sur le sable, respirer, comme un sentiment de plénitude, quelques pas devant devant un couple d'une soixantaine d'années, lui tient la poussette, les encadrent une jeune femme, sans doute leur fille et un grand gars en bras de chemise, tout pectoraux dehors, soudain, des cris, il vocifère "papa va a darte en el culo" on le suit des yeux, sur le côté un tout jeune enfant, presqu'un bébé, pas bien ferme sur ses jambes, c'est un géant qui se agrippe son épaule, fessée, il frappe fort, l'enfant hurle, "Tienes que quedarte al lado de papa, Tu dois rester à côté de papa"il l'arrache du sol, poussette, les dépasser, un vide s'est creusé autour d'eux, faire demi-tour en bout de promenade et ils sont à nouveau devant, la jeune femme se hisse vers lui pour un geste tendre, effleurer sa nuque, ébouriffer ses cheveux, il se dégage de sa main, soulève des épaules ombrageuses, elle baisse la tête, s'écarte, les dépasser encore, silencieux tous les quatre, dans la poussette, sucette au bec, visage pâlot, l'enfant ne sourit pas

2 commentaires:

  1. j'aime beaucoup cette façon que vous avez de saisir des scènes sur le vif

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  2. Merci ! un encouragement et la journée en est ensoleillée.

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