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Les marchés de l’Amérique de Lance Weller
A la mesure de l’univers de Jón Kalman Stefánsson
« Les poèmes sont bien utiles, ils peuvent vous servir de couverture quand le froid enserre le monde, ils peuvent être des grottes à l'écart du temps, des grottes dont les parois sont ornées d'étranges symboles, mais ils sont une piètre consolation quand vos os sont éreintés, quand la vie vous a éconduit ou quand, le soir, votre tasse de café est la seule chose qui vous réchauffe les mains. » p 87
« Margrét s'appuie sur le rebord de la fenêtre, elle a vieilli et ressent une légère fatigue, elle n'est plus aussi résistante qu'autrefois, il lui arrive de s'enfermer dans la petite salle de bains où se trouve le miroir, elle se déshabille et observe ce corps qui lui semble parfois être celui d'une autre femme, que sont donc devenues ces formes qu'elle connaissait si bien, ce ventre plat, cette poitrine ferme, ces cuisses musdées, ce corps qu'elle aimait tant habiller avec de beaux vêtements, qui était si léger à porter, qui donc le lui a pris avant de l'abandonner avec... ça ? Elle soupire, se rassoit avec la robe à repriser, avec le livre, elle tient à profiter de ces moments, il est si rare qu'elle puisse s'accorder un peu de temps. » p 227
Rêve d’automne Violet Vivre dans le secret (théâtre) de Jon Fosse
Cinéma
Le repli de Joseph Paris (documentaire)
Je suis stupéfait du nombre de livres que tu lis et de la variété de tes lectures. Et puis c’est rare les gens qui lisent du théâtre de nos jours
RépondreSupprimerJe ne lis pas de théâtre, ce texte de Jon Fosse était rangé en poésie, parfois, souvent, besoin d’une incarnation, ainsi de Jacques Bonnafé qui par sa lecture des trois premiers chapitres de L’Ordre du jour d’Eric Vuillard au Parvis m’avait donné à entendre un rythme, un phrasé, pas du tout sûre que j’y aurais accédé sans ce coup de pouce ou encore M-Hélène Lafon, sa voix, pour Les derniers Indiens scellant là mon intérêt pour tout ce qui suivrait.
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