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dimanche 22 mars 2009

Aller au parc

Descendre trois étages. Au rez-de-chaussée la Banque Populaire, du temps pour se rappeler qu'elle a pris la place exacte de "L'Aide Mémoire", une librairie, en face la maison où a vécu Saint John Perse, belle, haute, une lourde et large porte en bois et derrière de l'espace, un parc alors, aujourd'hui des garages, au bout à gauche la chapelle Saint Louis de Gonzague , prendre à droite, sur le trottoir Saint John Perse, Bachi-Bouzouk mais superposée l'enseigne du Linge de maison Minvielle, puis le Van Gogh un café Hôtel, hébergement de personnes en difficulté tenu par un colosse, grandes bacchantes, amer dit-on de la lutte syndicale ( long conflit autour des chaussures Bata), un bon café bien serré à l'italienne, L'épicerie Moderne, sa vitrine raffinée mais cher, très cher, en face, Auprès de mon arbre, une toute petite librairie, tiendra tiendra pas ? la modiste, une toulousaine au verbe haut, une banque, elle a pris la place d'un café sorte d'institution de la ville, La Coupole, banquettes de cuir rouge, piano, miroirs, petits guéridons, presqu'oublié comme si la banque avait toujours été là, prendre vers le Palais des Pyrénées, deux immeubles assez laids, au milieu une esplanade consacrée au commerce, Les chocolats de la Couronne, délicieux, SFR, Sephora, Quick Silver, la FNAC, la boutique Orange, les enseignes habituelles, traverser la rue Barthou, longer un square très fleuri, jonquilles en train de faner mais des primevères, sur la droite L'Automobile Club Béarnais, stages de rattrapage de points du permis, prendre à droite le Boulevard des Pyrénées, montagnes enneigées, proches trop proches, il va pleuvoir, ici le signe qui ne trompe pas, en contrebas la gare, funiculaire fermé, trop tôt ? en réparation ? enchaînement de cafés, le premier l'Aragon, vieille adresse, en balcon, une petite terrasse surélevée, un homme en train de lire, impossible de déchiffrer le titre, coup d'œil vers la Place royale et son kiosque, premières feuilles pour les tilleuls, le ginkgo biloba, des bancs verts, des tilleuls encore, au bout le château, passer la grille, tourner à gauche et descendre quelques marches, longer la face sud, treille et mini-jardin d'agrément d'abord puis potager, traverser une esplanade, cerisiers en fleurs en contrebas, arriver Place Mulot, passer les grilles du parc du château, à l'entrée un magnolia en fleur, des écureuils, des merles, des rouges-gorges, les brindilles craquent sous les pas, le silence particulier du dimanche matin, le Gave en contrebas, un train, croiser la joggeuse aux cheveux très courts des écouteurs aux oreilles, sourire, revenir par le même chemin. Rassérénée.

1 commentaire:

  1. Merci pour ces promenades virtuelles dans Pau. Et aussi de me rafraîchir la mémoire sur la jolie rue Latapie. Agna.

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