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mercredi 24 avril 2024

Petites choses qui (69) réjouissent le cœur

 


un champ labouré bientôt ensemencé, un vieux pommier en fleur, attendre, y croire, le printemps

mardi 23 avril 2024

à pied (8) sur le chemin anglais


marcher les yeux sur le chemin, le feuillage frémit, des oiseaux. tiens ! un tintement, où ? chercher de l’oreille et du regard, deux bouteilles suspendues à une branche de pommier dansent dans la brise. Une musique s’improvise, demain encore on trinquera à l’agua ardiente eau-de-vie

N.B. Pour d’autres des « trampas a avispas », pièges à guêpes (ou pire à frelons asiatiques, un fléau ici aussi)

 

lundi 22 avril 2024

ombre et lumière (7)

 


emprunter un tortillard de Betanzos à Ferrol, longer tout le long rías et Océan, 

une ville à la gare et bâtiments publics surdimensionnés, où la très grande base militaire n’est plus qu’un souvenir, des commerces fermés, 

des maisons délabrées, des traces glorieuses ici ou là, parfois côte-à-côte, 


de beaux immeubles, Franco est né dans la ville, sa statue a été déboulonnée, 



dans la vaste caverne d’Ali-Baba de Betanzos, El Rastro de Merce.  Douze ans que je vide les maisons, les gens se débarrasse, j’accumule, toute une organisation, je ne me plains pas, j'ai un autre entrepôt pour les plus grosses pièces, des transporteurs aussi pour aller chercher installer, choisir quelques photos, 






lire Ferrol del Caudillo, traces temps révolu, avec le jeune employé, un passionné aussi, Toutes les histoires ont leurs zones d’ombre, oui, Ferrol del Caudillo, ça a été et maintenant avancer.

dimanche 21 avril 2024

Lu et vu

Lu

Né d’aucune femme de Franck Bouysse

Vu

Arnasa betean a pulmón de Bertha Gaztelumendi, Rosa Zufía (Yannick Bellon citée à au moins deux reprises)

samedi 20 avril 2024

à pied (7) sur le chemin anglais

 

Betanzos, 20 avril, 13h30

Betanzos, 17 avril 18

La gare ? elle fait demi-tour. viens je vais t’accompagner. Un air d’abandon. 

Ils en ont construit une moderne, en dehors de la ville. Je me souviens qu’on venait du collège à côté s’asseoir là et regarder ceux qui descendaient ou montaient dans le train pour Madrid. Ça nous faisait rêver Madrid, ça nous semblait tellement loin. 

Miño 10h40

Deux copines se joignent à elle, l’une Tu ne paies pas le billet, que si tu vois un supervisor, ça m’est jamais arrivé. C’est comme ça que je vais à la plage à Miño, en dix minutes j’y suis. Pour Ferrol, tu en as un à 11h1/2, la troisième Tu peux lui faire confiance, son mari travaillait là-dedans

Miño 11h

vendredi 19 avril 2024

Petites choses qui (70) réjouissent le cœur



Le vieil acacia épuisé disparaît sous le lierre, pourtant, il peut encore, alors une fleur. Une fleur encore. 

jeudi 18 avril 2024

Petites choses qui (69) font mal au cœur


Narvón, Monasterio de San Martiño de Xuvia, 16h30

Là sous les acacias en fleur. Vous les avez d’abord entendus. À deux pas en contrebas, une voiture portière ouverte, chauffeur affalé sur son siège. Son bond quand vous avez fait mine d’approcher. Quatre pieux. Sur chacun des pieux, de minuscules cubes grillagés, et à l’intérieur, complètement coincé, chant affolé, un oiseau. Des pintassilgo chardonnerets ? C’est pas interdit et je n’en fais pas commerce,, c’est pour des concours, je les ai pris au filet, là je leur fais prendre l’air, il sourit mais vous suit longtemps de son regard glacé.