pousser le portail du cimetière et avant de s’engager parfois se retourner vers la grande maison aux volets entrebâillés de l’autre côté de la place, sentiment d’une présence, derrière son rideau Clémentine, un ouvrage sur les genoux, suit les allées et venues, une voisine Elle me fait tout encore, raccourcir un pantalon, repriser des chaussettes, mettre une pièce, elle cuisine et va jusqu’à garder ses épluchures de pommes et les met au congélo pour en faire de la gelée, bien sûr qu’elle m’a donné des pots et tu peux croire que j’ai apprécié quand j’ai eu mes ennuis de santé, la pectine c’était bon pour ce que j’avais, Clémentine vit seule, elle a quatre-vingt-onze ans
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire