Lu
Coupé sombre d’Oscar Peer
Lettres à la Bien-aimée et autres poèmes de Thierry Metz
La marche de Radzesky de Joseph Roth
Vu
Cinéma
Dites-lui que je l’aime de Rohmane Bohringer, adaptation d’un récit de Clémentine Autain
Exposition
au Guggenheim
Maria Elena Vieira da Silva Anatomie de l’Espace
Vieira da Silva parlait rarement de son travail. Elle disait souvent : « Nous, les peintres, pouvons paraître stupides quand nous parlons. Nous savons beaucoup de choses, mais nous parlons à travers nos peintures ». A une occasion, cependant, elle a été contrainte d'expliquer sa méthode ; elle a alors réalisé une synthèse mordante : « En général, je n'aime pas les œuvres qui font étalage de leur difficulté. Je préfère ces autres œuvres raffinées qui nous permettent de sentir, de deviner de loin, la complexité des choses du monde ».
HISTOIRE TRAGIQUE MARITIME
OU LE NAUFRAGE
1944
Huile sur toile
CAM - Centro d’Art Moderne Gulbenkian, Lisbonne
L'ENTRÉE DU CHÂTEAU OU
HOMMAGE À KAFKA
1950
huile sur toile
Collection particulière, France-Portugal
Courtoisie : Galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris | Lisbonne
LES BARRICADES
1968
Huile sur toile
Fundação Ilídio Pinho, Porto, Portugal
à l' Azkuna Zentroa/Alhondiga, Marisa Gonzalez
Marisa González (Bilbao, 1943) est une pionnière dans l'application des nouvelles technologies de reproduction et de communication dans la création artistique.
Depuis les années soixante-dix, son travail, qui se démarque des médias artistiques conventionnels, utilise des machines - photocopieuses couleur, thermofax et autres outils qui étaient à l'époque une technologie de pointe - pour concevoir un art qui n'est pas copiatif ou réplicatif mais génératif à travers l'introduction d'éléments nouveaux et originaux qui découlent de l'interaction avec la machine, et non de son simple fonctionnement.
Marisa González a ainsi créé sa propre méthode, un langage, dans lequel l'immédiateté, le hasard, la preuve et l'erreur prennent de l'importance. Cette anthologie, organisée par l'historienne de l'art et chercheuse Violeta Janeiro Alfageme, rassemble cinq décennies de production de l'artiste et montre une grande partie de ses grandes séries et projets. Au cours de sa carrière, elle s'est intéressée au thème féministe, aux mouvements sociaux, à l'architecture industrielle, aux déchets, entre autres sujets.
Son lien précoce avec le féminisme lui a valu une place de choix dans des recherches récentes sur les généalogies féministes de l'art institutionnel.
L'exposition rassemble certaines de ses séries les plus significatives, comme Violencia mujer, qui comprend l'œuvre La descarga (1975-77) ou la série Presencias (1981) avec laquelle elle mise radicalement sur le recyclage et la redéfinition des objets.
On peut également découvrir la série de portraits qu'elle a réalisés à travers le système graphique informatique Lumena ou l'installation Estación Fax/Fax Station, qu'elle a créée au Círculo de Bellas Artes de Madrid en 1993 et avec laquelle a encouragé entre artistes une dynamique plus communautaire, moins compétitive et plus horizontale.



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