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mardi 4 juin 2019
attendre
c'est le soir
c'est en ville
c'est le soir d'un été en ville
un chien aboie
il aboie sans relâche
sa plainte
sa plainte dans le soir
sa plainte dans le soir d'un été
sa plainte dans le soir d'un été en ville
c'est en face
c'est dans un appartement
c'est dans l'appartement d'en face
sa silhouette
sa silhouette qui va et vient
sa silhouette qui va et vient derrière le store
sa silhouette qui va et vient derrière le store dans la pénombre
il couine
il gémit
il pleure
sa plainte
c'est l'abandon
c'est la solitude
c'est un désespoir
et ça monte dans le soir
et ça monte dans la ville
et ça monte dans le soir d'un été
et ça monte dans le soir d'un été en ville
et ça dure
et ça glace les sangs
ça s'incruste dans l'oreille
et puis plus rien
ça n'est plus
le silence
ça s'est arrêté quand
c'est toujours le soir
c'est toujours en ville
c'est toujours le soir d'un été en ville
de la lumière
de la lumière dans un appartement
de la lumière dans l'appartement d'en face
quelqu'un
quelqu'un est rentré
quelqu'un est enfin rentré
une tendresse partagé
on se fait fête
une fête silencieuse
quelqu'un
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Bonjour
RépondreSupprimerVotre poème coule comme une chanson de Bertrand Belin
compliments
merci, très touchée.
RépondreSupprimerOui c'est un magnifique texte, très émouvant
RépondreSupprimermerci, juste merci
RépondreSupprimerimpression d'entendre votre voix en lisant votre texte
RépondreSupprimerainsi j'aurais une voix ! merci Ana
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