C'est bien lui. Non, il n'est pas fatigué.
Juste envie de s'asseoir qu'il dit, et de regarder le paysage. Il se pousse un peu, invitation, s'asseoir. Quand je suis arrivé ici, j'ai cru que j'allais mourir, je peux pas tenir chez moi. Je suis debout à cinq heures et demie, le ménage, un vrai maniaque ! puis je sors.
Ce bâton ? Penser makhila. Un Portugais qui me l'a donné. Il habite en bas, vers de la rue des Ponts. Oui, je commence à connaître deux, trois personnes. Il est à la retraite, ça lui fait une occupation, il en a déjà taillé sept ou huit, faut être adroit, je voulais le payer, il a rien voulu prendre mais à Noël j'ai offert des chocolats à sa femme. Risquer dans un souffle Je peux vous prendre en photo ? Son sourire. Promettre Je vous les donnerai quand on se recroisera. Claque un Je vous paierai Ne rien devoir.
Est-ce la spirale du temps sur le bâton ou le décompte des années?...tout ce qui donne des insomnies. J'imagine bien ta prise de souffle pour la photo et son contentement d'être regardé.
RépondreSupprimerPrendre un visage en photo, j'ose à peine, je comprends que l'on dise non, pourtant comment ne pas être touché par les visages, surtout ceux qui disent le temps échu.
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