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jeudi 19 août 2010
Elle s'activait dans sa cuisine, le magasin avait fermé des années plus tôt, on frappait contre la porte bleue, elle bougonnait un peu et tendait L'Indépendant, le soleil poursuivait sa course, les journées d'été sont longues, elle sortait enfin, le jardin, les fleurs, la tombe... le banc passait à l'ombre, elle s'y asseyait au retour, allongeait ses jambes lourdes, touristes dans un sens, touristes dans l'autre, elle regardait, parfois une remarque acide et drôle, une voix à son image, âpre, rocailleuse, la dernière fois "Tu sais, ici on embrasse pas".
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Tu écris pour toi. Pour elle. Quelque chose flotte lourd (le souvenir), léger (le souvenir)… Tu continues à tisser le lien même si "ici on embrasse pas".
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