Rechercher dans ce blog

mercredi 20 novembre 2013

La République des Pyrénées du 19/11/2013 : 150 ans après ses ancêtres, un Uruguayen cultive ses racines basques

J.L.Belhartz # Soule - Xiberoa (Jean-Louis Belhartz )
 par J.-L. B. (Publié le 19/11/2013 à 10h17 - Mise à jour : 19/11/2013 à 11h05)

 Ce ne sont pas des noces d’or ou un autre anniversaire qui ont réuni à Tardets les différentes branches des familles Arhainx et Irigaray d’Etchebar, mais la visite de Carlos Paz Irigaray, un cousin ou neveu éloigné certes, mais dont la famille est très fière.
Ce jeune gynécologue de 34 ans, habitant à Montevideo, est en effet resté fidèle à ses racines et parle couramment le basque souletin alors que cela fera bientôt 150 ans que ses arrière-grands-parents, Marthe Arhainx Jouréguiborda et Pierre Irigaray ont émigré en Uruguay.
Comme c’est souvent le cas chez les expatriés, la famille est restée fidèle à sa langue maternelle. « C’est ma grand-mère, Margaita Irigaray, qui m’a appris le souletin quand j’étais enfant », confirme le jeune médecin (avec un blouson clair, au centre de la photo).
« Plus tard, je suis allé suivre des cours d’alphabétisation à l’Euskal Etxetan (à la maison des Basques) de Montevideo. » Même s’il n’en a manifestement pas besoin, il aura le temps de perfectionner son souletin, car, arrivé la semaine dernière, il n’est pas pressé de fixer la date de son retour en Amérique du Sud.
Il était déjà venu découvrir le pays et faire connaissance avec sa famille en 2008. Il faut croire qu’il s’y est attaché car il a l’air bien décidé à prendre le temps de s’imprégner de la terre de ses ancêtres.

2 commentaires:


  1. La grand mère d'Izeba est allée à Montevideo en 1890 à l'âge de 18 ans. Elle s'appelait déjà Marguerite.
    B.

    RépondreSupprimer
  2. donc Marguerite/Margaita au fil des générations. Cette photo m'a émue, pour l'élégance des anciens sur le devant, pour l'Hôtel de la Poste à l'arrière-plan, combien de photos de mariages prises là ? puis juste quelques mots, des arrachements devinés et la force d'une histoire/langue transmise.

    RépondreSupprimer