la croiser avec son fils à la sortie du parc du château, cette fois échanger quelques mots, une très belle femme de bientôt cinquante ans, ronde et lumineuse J’aimerais me rapprocher de ma famille, je me sens isolée ici, si j’habitais Bayonne je pourrais par exemple improviser un repas avec ma grand-mère, quatre-vingt-quatorze ans et elle vit seule dans son appartement au quatrième étage sans ascenseur, et puis tous les autres et une langue aussi, ils s’y sont tous remis, la petite de mon frère est allée en ikastola [école en immersion basque], j’allais aux fêtes scolaires et c’était à n’y pas croire, tout ceux qui m’avaient charriée à la cour de récréation pour mon nom et mon prénom bien basques C’est moche, ça fait paysous, eh ! bien, ils étaient là, eux aussi ils y avaient leurs enfants à l’ikastola.
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