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lundi 14 décembre 2009

Maison natale,


le troupeau, l'entendre bêler, une joie. La chambre "Iparreko ganbara" son nom, chambre du nord, donnait sur le hangar, sous le hangar le poulailler et la bergerie. Odeurs fortes. Pas de réveil. Matin d'hiver, un rais de lumière, la traite. Échos assourdis. Basse continue, des rires parfois, le plus souvent éclats de solides engueleaux. Attendre encore au creux du lit chaud. Descendre au premier appel, dans la cuisine, le chocolat épais, mijoté sur la cuisinière à bois Y a pas comme le Poulain, collections de vignettes impossibles à terminer, on gagnait quoi si, coups de cuillère gourmands, fendiller la peau épaisse du lait, c'était bon, puis le cartable et la petite gamelle pour le repas de midi, au bout du chemin l'école.

1 commentaire:

  1. Et la petite gamelle pour le repas de midi… Rituel et enfance. Au bout du chemin l'école. Et encore le goût du Poulain avant de s'asseoir à sa place et sans doute rêver un peu, encore un peu.

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