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samedi 24 août 2013

on tire la barrière,


traverse la prairie,  au bout un sentier, il y a peu, elle l'empruntait, franchissait la colline, une visite à la famille, ils la raccompagnaient, du révolu,
 

on s'engage, insiste, on a dû manquer l'entrée mais non le sentier a bel et bien disparu, 
 trop tard pour un demi-tour, on s'attarde même un peu,
ce ne sera pas long croit-on, la ligne de crête semble juste là,
puis un coup d’œil autour de soi,
roncier, vous voilà lardée d'épines, ainsi sans doute de la mémoire inextricable, blessante, étouffante aussi, sortir au plus vite maintenant, ronde des vautours, et si, 
heureusement l'ami ne vous a pas quittée





4 commentaires:

  1. Le griffon est à son aise dans ces sortes de cardons

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  2. traces, dans ce jeu présence-absence, le ciel, la végétation toujours triomphent, reprennent leurs droits, trouvent leur chemin, seule la mémoire humaine...

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  3. La vie ne tient qu' à un fil...

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  4. bienvenue !
    ... et, oui, on ne saurait mieux dire

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