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jeudi 31 décembre 2009
vendredi 18 décembre 2009
Cantine
mercredi 16 décembre 2009
"la bonne chienne"

Regarde la bonne chienne Francis Jammes
Regarde la bonne chienne
importante d’être pleine.
Elle a un museau pointu
qu’elle est pleine d’autant plus.
Au monde elle a l’air de dire :
je suis une dame aussi.
Et elle a l’air de savoir
qu’elle accomplit son devoir.
Mille choses l’intéressent,
chiens et voitures qui passent.
Elle aura des petits chiens
jolis comme des vauriens.
Qui auront de grosses pattines
et des museaux tout froncés.
Ils crieront gonflés de lait,
et avec les yeux fermés.
Alors le maître viendra
arracher d’entre les bras
de la bonne pauvre chienne
trois ou quatre petits chiens.
Il les jettera à l’eau
et on entendra alors
la chienne qui n’a pas d’âme
pleurer comme une femme.
importante d’être pleine.
Elle a un museau pointu
qu’elle est pleine d’autant plus.
Au monde elle a l’air de dire :
je suis une dame aussi.
Et elle a l’air de savoir
qu’elle accomplit son devoir.
Mille choses l’intéressent,
chiens et voitures qui passent.
Elle aura des petits chiens
jolis comme des vauriens.
Qui auront de grosses pattines
et des museaux tout froncés.
Ils crieront gonflés de lait,
et avec les yeux fermés.
Alors le maître viendra
arracher d’entre les bras
de la bonne pauvre chienne
trois ou quatre petits chiens.
Il les jettera à l’eau
et on entendra alors
la chienne qui n’a pas d’âme
pleurer comme une femme.
mardi 15 décembre 2009
Bon appétit ! (4)

lundi 14 décembre 2009
Maison natale,
le troupeau, l'entendre bêler, une joie. La chambre "Iparreko ganbara" son nom, chambre du nord, donnait sur le hangar, sous le hangar le poulailler et la bergerie. Odeurs fortes. Pas de réveil. Matin d'hiver, un rais de lumière, la traite. Échos assourdis. Basse continue, des rires parfois, le plus souvent éclats de solides engueleaux. Attendre encore au creux du lit chaud. Descendre au premier appel, dans la cuisine, le chocolat épais, mijoté sur la cuisinière à bois Y a pas comme le Poulain, collections de vignettes impossibles à terminer, on gagnait quoi si, coups de cuillère gourmands, fendiller la peau épaisse du lait, c'était bon, puis le cartable et la petite gamelle pour le repas de midi, au bout du chemin l'école.
dimanche 13 décembre 2009
vendredi 11 décembre 2009
mercredi 9 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
lundi 7 décembre 2009


jeudi 3 décembre 2009

Salle de classe, tableau.
Abandonnée sur une table, la brosse,

quelques traces de craie, se souvenir, aller la taper contre le mur, la poussière s'envolait, empreintes colorées, les dessins de la maîtresse, secouer aussi le chiffon, mais demandé et obtenu, un tableau numérique

"Vous n'aurez plus besoin de craie, je prends les boîtes pour alimenter les autres classes de l'étage." C'est vrai, elle ne picorera plus le tableau, la petite craie, accent, point, virgule, point. Final.
mercredi 2 décembre 2009
mardi 1 décembre 2009
Bon appétit ! (1)


lundi 30 novembre 2009
Au super U

dimanche 29 novembre 2009
![]() |
Parc du château, Pau |
Automne malade Apollinaire (Alccols)
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule
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Poésie
samedi 28 novembre 2009
Deux filles, un garçon de onze, douze ans. Leur babil. "Je suis le copier coller de mon père", oublié le "ressembler comme deux gouttes d'eau à" ou encore "le portrait craché de", ils poursuivent "On est le... combien tu dis ? Le 27 ?! ... Ma mère a zappé le rendez-vous chez l'orthodontiste, elle zappe tout, tu vas te mettre un appareil toi ?" Elle sourit à sa copine, très prisé les dents corsetées ! "Non", fait tristement l'autre de la tête.
vendredi 27 novembre 2009
reflet
jeudi 26 novembre 2009

La cueillette des kiwis, un de ces travaux des champs qui réunissent encore. Devoir livrer pour, donc coup de main de tout le quartier, nous sommes une quinzaine de seize à soixante-dix-neuf ans, bousculades et plaisanteries dans les rangs, se dépêcher quand même, le soir tout le monde autour d'une grande table.

mercredi 25 novembre 2009
Caisse du Super U. Attendre. Machinalement regarder, tapis roulant, deux shampooings, une épaisse tranche de pâté sous vide, du lait en brique, des céréales, et un petit sachet de fraises Haribo, lever les yeux sur le couple, ils sont jeunes, lui, solide, massif, elle s'appuie sur lui, l'entoure de son bras, pas de doute c'est son homme, un joli minois et soudain se souvenir, visage ébloui et encore dans les oreilles sa voix, elle a onze, douze ans, Mon livre préféré de toute ma vie, c'est Verte, chercher fébrilement son prénom, trouver, Daphné, soulagement, puis autre lutte, calculer les années écoulées, au moins une bonne douzaine, c'est mon tour, elle ne se retourne pas.
mardi 24 novembre 2009

Voir Ramon Opalka

lundi 23 novembre 2009
samedi 21 novembre 2009
Plume

vendredi 20 novembre 2009
"pour que ce soit bon, il faut le temps"

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