ciel, tiendra, tiendra pas ?
des trombes d’eau le matin,
partout dans le grand parc musiciens danseurs chanteurs se préparent,
essais, dernière répétition,
20 heures, une déambulation ecommence orchestrée par Jon Maya de la compagnie de danse Kukai, sacs poubelles, coupe-vent à même le sol spongieux, on lève le camp,
un autre cercle se forme,
![]() |
Maité Larburu |
une proximité, la nuit descend doucement,
huitième étape, duo Jon Maya le danseur de Flamenco Marín, danse virtuose avec autour sur cette sculpture table,
un saxophone pousse sa plainte, des hommes venus du public surgissent, leurs voix graves, un chœur puissant,
se lever encore une fois, la déambulation a dessiné une boucle, point de départ, point d’arrivée, les percussions s’emballent, transe, déferlement, les élèves d’école de danse entrent dans le cercle, c’est échevelé débridé d’une démesure folle, païen sacré, les images se font et se défont, sarabande, farandole, déjà la fin la foule s’égaillent, quelques cris et rires aigus d’enfant dans la nuit , cache-cache trap trap dans les sculptures, rentrer à regret,
premières lumières,
à Saint-Sebastien, dans l’échancrure d’une rue, dans une trouée du ciel, la lune, il n’a pas plu