Lu
La realidad de Neige Sinno
Deux brûle-parfum d’Eileen Chang
Fracture d’Elisa Griswold
Le poids d’un nuage d’Yvon Le Men
La maison du splendide isolement d’Edna O’Brien
Lu
La realidad de Neige Sinno
Deux brûle-parfum d’Eileen Chang
Fracture d’Elisa Griswold
Le poids d’un nuage d’Yvon Le Men
La maison du splendide isolement d’Edna O’Brien
ils prêtent l’appartement de la Côte à leurs enfants, plus tard, une photo gros plan des brosses à dents sur la tablette de la salle de bains Vous n’avez pas dû vous rendre compte, des nids à bactéries, il faut les jeter
Ehpad, à sa fille Tu me raccompagnes maintenant auprès des autres détenus ? C’est bientôt l’heure du repas.
Lu
Les Aquatiques d’Oswalde Lewat
Ce qui vient après de JoAnne Tompkins
Seules dans le Grand Nord de Velma Wallis
Vu
Cinéma
Valeur sentimentale de Joachim Trier
Musée, exposition
Musée Stadel de Francfort et rétrospective Annegret Soltau
Musée historique de la ville de Francfort
Exposition
à la fondation la Caixa de Barcelone
Rubens et les artistes du baroque flamand
Philippe Parreno La Quinta del Sordo 2021
Film couleur, son de mixage 5.1 38 min 36 s
La Quinta del Sordo, à la périphérie de Madrid, était la résidence de Francisco de Goya et où, entre 1819 et 1823, il créa ses célèbres peintures noires, une série de peintures murales expressives à l'huile, dans des tons sombres. Découvertes après sa mort et transférées sur toile, les œuvres sont exposées au musée du Prado et constituent l'un des héritages les plus impressionnants du peintre aragonais.
Grâce à des technologies avancées d’images et de son, l'artiste français Philippe Parreno recrée l'atmosphère de la maison, soi-disant vide après le départ de Goya pour son exil à Bordeaux. Le tournage, réalisé dans les salles du Prado, utilise un éclairage qui simule le scintillement de la lumière des bougies, la lueur de la cheminée et la clarté du soleil à travers les rideaux, et reproduit les sons d'une maison abandonnée.
Parreno crée ainsi une expérience sensorielle et intime de rencontre avec ces peintures cachées et énigmatiques, faisant revivre l'atmosphère originale et permettant au spectateur d'apprécier les coups de pinceau de Goya avec un détail extraordinaire (traduction Google).
Barceloneta. Son chariot déborde des objets les plus divers. Ventilateur, planchettes, réveil. Récup. Poubelles. Il s’arrête au milieu de la place, les pigeons accourent, il émiette son pain,. De la noblesse dans son maintien. Il s’éloigne.
des guirlandes de blé, la fête de bénédiction des récoltes et moissons, Thanksgiving, se prépare, une tradition encore respectée dans les villages du land de Hesse
Lu
Le Monstre de la Mémoire de Yishaï Sarid
Aux Arabes, on ne pardonnera jamais leur aspect, leurs joues mal rasées, leur pantalon marron pattes d'éléphant, leur maison sans enduit, les eaux usées qui se déversent au milieu de leurs ruelles et leurs enfants aux yeux gonflés d'orgelets. En revanche, on a envie de ressembler à ces Européens-là, blonds et si propres sur eux. Là est le premier point.
Le deuxième point - un coup de génie des Allemands - est d'avoir planifié, volontairement et en pleine conscience, de perpétrer le massacre en Pologne, afin de laisser leur patrie belle, pure, bien ordonnée. Les déchets ont été envoyés ailleurs, dans des lieux reculés dédiés aux ordures organiques, de telle sorte que la puanteur ne vienne pas entraver le Progrès et la Culture. Les touristes pointilleux peuvent visiter Dachau, le Reichsparteitagsgelände à Nuremberg ou le stade olympique de Berlin autant qu'ils veulent, le cœur de la chose, son sadisme et sa force d'attraction se trouvent à l'Est, là où un visiteur attentif pourra encore, en période de pluie, voir un os remonter à la surface. Le sol de la Forêt-Noire, qui accueille aujourd'hui nos concitoyens venus y passer des vacances en famille, n'a pas été souillé.
Ainsi l'ont orchestré les Allemands, et que dire ? Cela a très bien fonctionné. Le troisième point, ce sont bien sûr les grosses indemnités touchées par l'État d'Israël ainsi que des tas d'autres privilèges octroyés - cela aide à oublier. Et un dernier point qui s'est lentement imposé à moi au fil des années : l'admiration secrète qu'éveille le meurtre perpétré avec une telle détermination, avec un brio conjugué à l'audace exigée pour mener à bien cet acte - si précisément défini - de cruauté ultime après quoi il n'y a que le silence. (p 36, 37)
"La Shoah n'est pas l'œuvre des Polonais mais bien des Allemands, lui répondis-je. Les Polonais ont profité de l'occasion pour continuer les pogroms, un sport national qu'ils ont pratiqué tout au long de leur histoire, c'est inhérent à leur mode de vie. Ils haïssent les Juifs parce que les Juifs ont crucifié Jésus, que c'étaient ces mêmes Juifs, sachant lire et écrire, qui collectaient les impôts au nom de la noblesse. De plus, les femmes juives étaient propres parce qu'elles allaient au bain rituel une fois par semaine, à la différence des Polonaises.
À l'auberge, le Juif leur servait du vin qui montait vite à la tête, se faisait payer mais ne buvait jamais avec eux, ne partageait avec eux ni la joie des pauvres gens, ni leurs deuils. Son visage restait éveillé alors qu'eux s'abrutissaient d'alcool et quand il avait un instant de libre, il plongeait le nez dans un livre couvert de mots ensorcelés, alors qu'eux étaient illettrés.
C'est donc par jalousie et bêtise que de temps en temps, à quelques années d'intervalle, ils se permettaient une descente chez les youpins, débarquaient au milieu de la nuit, éventraient les édredons et cassaient les meubles, violaient les femmes et les filles, parfois coupaient les membres du mari les uns après les autres, jusqu'à ce que l'expression de suffisance s'efface de son visage, et après, ils allaient trinquer.
Mais jamais ces imbéciles d'ivrognes n'ont envisagé d'assassiner tout le peuple, cela dépasse leur imagination et leur capacité d'action. Cette mission historique était destinée aux Allemands, eux en avaient l'envergure et la détermination, ils étaient malins, scientifiques et considéraient les Polonais comme des sous-hommes, un stade au-dessus du Juif qui, lui, n'était pas un homme du tout." (p 103, 103)
Vu
Exposition
Musée Carnavalet Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là
Göttingen Kuntverein Mélodie Mousset et Ittah Yodda
Au cours de l'été 2025, l'artiste Mélodie Mousset et le duo artistique Virginie Ittah et Kai Yoda présentent au premier étage de la Künstlerhaus Göttingen un terrain multimédia qui entoure les visiteurs et fait appel à de nombreux sens, y compris le sens du toucher et de l'odorat. Les installations qui s'écoulent les unes dans les autres sont situées entre les origines de la peinture rupestre et les paysages virtuels, intégrés à l'aide de lunettes VR. L'un des travaux principaux est l'installation HanaHana de la Française Suisse Mélodie Mousset. Cette expérience de réalité virtuelle interactive, qui se développe depuis des années, offre aux invités la possibilité de se promener à travers différents paysages virtuels à l'aide de contrôleurs, tout en les concevant activement et en les générant ainsi. La liberté, la beauté et la sécurité de HanaHana sont remarquables et ouvrent un monde alternatif entièrement créé numériquement, un « Safe Space » sans matériaux d'un genre particulier. L'espace de simulation de HanaHana sera intégré dans un design d'exposition de grande étendu duo artistique franco-japonais Ittah Yoda. Les deux travaillent ensemble à la combinaison de la sculpture, de la peinture et de l'installation avec des médias techniquement avancés tels que l'écran LED, la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Pour ces espaces entrelacés entre matérialité tangible et vision numérique, les deux ont inventé le terme symbiocène et ils comprennent leurs projets comme des projets utopiques d'une symbiose durable de cycles écologiques et de technologie.
D'un point de vue thématique, cette exposition offre un examen innovant de la culture picture des personnes européennes face au paysage qui les entoure. Les deux positions sont liées comme source d'inspiration par la fascination pour les peintures rupestres de Lascoux et Chauvet, entre autres, c'est-à-dire les premières images permanentes des habitants d'une région. On peut comprendre ces premiers témoignages comme un acte d'assurance, comme un témoignage durable de sa propre existence, comme un archivage visuel des autres créatures ou encore comme une communication cultuaire avec l'environnement. Ce sont toutes des impulsions qui ont toujours propulsé la création artistique. Inspirés par ces témoignages archaïques d'auto-autonomisation culturelle, Ittah Yoda et Mélodie Mousset abordent dans leurs œuvres, entre autres, la question suivante : « Comment incarner la spécificité d'un territoire de nos jours ? » – « Ou comment créer de tout nouveaux terrains imaginaires sur la base de notre histoire culturelle ? » Dans leur recherche libre, plutôt associative, ils se détachent largement des réalités géographiques réelles par rapport à d'autres positions plus conceptuelles du programme annuel TERRA DIASPORA – TERRAINS ACTIFS. Ils négocient davantage des termes tels que « paysage », « lieu » et « génération » en dialogue avec l'appropriation anthropologique et culturelle de ce thème par les gens au cours de l'histoire culturelle. Il s'agit donc plus d'idées de paysage que de bouleversements géographiques actuels et réels dans l'aggravation de l'Anthropocène. Ainsi, cette exposition complète non seulement le programme annuel avec des aspects importants, mais ouvre également l'arc vers les tendances fantastiques et surréalistes du programme annuel 2024 TERRA DIASPORRA – WELTEN WANDELN. (traduction Google)
elle avance prudemment, à pas menus, presque d’équerre sur son déambulateur, une petite femme modeste, son regard effleure soudain sur le trottoir d’en face une très vieille mendiante sébille posée devant elle, l’image même du dénuement, sur son visage la compassion et une hésitation, elle se décide, traverse la rue piétonne, se penche, son obole, quelques mots, elles se sourient
pour la plupart des enfants de paysans dans cette petite école, à l’un Tu pues l’ensilage, et c’est vrai que pas terrible cette odeur d’herbe fraîche en décomposition qui fermente sous les grandes bâches de plastique, les bêtes en raffolent, faut croire qu’elle s’est inscrustée dans son épaisse tignasse, penser à d’autres odeurs qui isolent, rayon poissonnerie, abattoir Tu as beau te doucher, te récurer à fond, tu peux y aller, rien n’y fait, il t’en reste dans les recoins, sous les ongles et tu traînes ça avec toi jusque tes jours de repos
Lu
Le corps des pays de Luc Baptiste (photo) et Marie-Hélène Lafon (texte)
Le fait est que j'ai rapporté du Mexique entre autres choses une boîte de têtes de mort en sucre, que j'ai pulvérisées de laque pour qu'elles ne tombent pas en poussière avant de les placer à tous les coins et recoins de mon cabinet de travail, et même sur l'étagère qui couvre tout le mur, entre les livres, surtout auprès des surréalistes français et des Russes, de Tolstoi, d'Anna Akhmatova et de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski. Tu voulais absolument être enterré et pourrir sous la terre, il n'a jamais été question que nous te fassions incinérer, tu aurais considéré comme une profanation une incinération telle qu'on en pratique souvent en Inde, dans la ville sainte des Hindous, à Varanasi, sur la rive du Gange, cela t' épouvantait. Lorsque, voici vingt ans, Rajiv Gandhi alluma avec un fagot le bûcher sur lequel gisait sa mère, la première ministre indienne assassinée Indira Gandhi, nous étions assis toi et moi lors de cette cérémonie d'incinération devant la télévision dans la maison familiale à Kamering, tu as bondi du canapé vert que ta grosse mère avait défoncé à force d'y rester assise et qui était souillé par son urine, tu m'as regardé fixement, l'air horrifié, et tu as hurlé : « Mais regarde-moi ça! Le fils qui met sa propre mère sur le gril! » J'avais cette réponse sur les lèvres mais je ne l'ai pas prononcée : « Oh, toi aussi on te mettra sur le gril! » Quand l'heure viendra! Mais quand tu es mort, je me trouvais à Tokyo, je ne suis même pas rentré pour ton enterrement, c'était une chance de ne pas devoir être là au moment de l'adieu, car un jour, par indignation, tu m'avais fait transmettre ton souhait que je ne vienne pas à ton enterrement, puisque j'avais écrit qu'une fermière du village avait mis son ivrogne de fermier dans la soue à cochons et que pendant la nuit, les cochons lui avaient bouffé les couilles, tu craignais, paraît-il, qu'on s'en prenne à moi dans mon village natal au moment de ton enterrement, qu'on me pousse dans la fosse pour que je tombe sur ton cercueil et que de mon poids mort et vivant j'écrabouille non seulement le grand bouquet de roses rouges, mais peut-être même que je transperce le couvercle du cercueil et que ma tête de vivant heurte ta tête de mort et que ma tête et la tienne se pulvérisent mutuellement. (p 150, 151)
Tandis que ma mère malade des nerfs prenait la fine omelette suivante, de la taille d'une assiette, pour la découper en lamelles, que ma sœur malade des nerfs posait sur la planche en bois le morceau suivant de viande de porc sanglante et lui assenait de brefs coups secs avec le marteau à viande pour que le sang de la viande aplatie coule dans les veines du bois et les rainures de la planche, un reporter de guerre [le père ou l’un de ses deux frères] lança, dans l'air de la cuisine sentant les chrysanthèmes et le saindoux qui grésillait dans la poêle posée sur le fourneau : « Imagine ça, pendant la guerre, on avait un curé qui nous recommandait d'abattre autant d'ennemis que possible. Un curé, dire une chose pareille! Un de mes camarades a dit au curé qu'il était chrétien et avait le devoir de respecter les Dix Commandements. "Connaissez-vous le cinquième commandement, monsieur le curé? Tu ne tueras point!" a dit mon camarade. Depuis ce moment-là, je les respecte plus, ces pisseurs dans leurs soutanes. Ce camarade a reçu une balle dans la tête, ils lui ont délogé les yeux de la tête! À l'hôpital militaire, aveugle, il criait tout le temps : "Je veux voir ma famille encore une fois!" » Dans l'intervalle, les gouttes d'eau bénite avaient séché sur les manteaux des trois messieurs reporters de guerre et les gouttes de cire à l'ourlet de leurs manteaux en loden vert, qui auraient durci dans le froid du cimetière, s'étaient de nouveau ramollies dans l'air chaud de la cuisine sentant la cire de bougie, les leurs de la Toussaint et les os d'Odilo Globocnik que Hermann le tonton-taupe avait dégotés lors de ses virées dans les galeries souterraines des Pâtis-aux-Porcs et qui mijotaient dans le bouillon destiné à la soupe à l'omelette. Ma sœur cassait un œuf sur le rebord d'un saladier en émail blanc portant l'inscription « Old Enamel Ware Bowl », versait le blanc d'œuf de chaque moitié dentelée de la coquille dans un saladier émaillé et glissait le jaune d'œuf dans un autre saladier émaillé, posait la viande de porc bien aplatie dans le saladier des jaunes d'œufs qu'elle avait battus avec une fourchette et, enfin, déposait l'escalope dans un troisième récipient rempli de chapelure. Elle plaçait délicatement les escalopes une fois panées dans le saindoux qui grésillait et formait des bulles dans la poêle. Ma mère avait découpé les omelettes, ouvrait la porte du fourneau et y jetait dans les braises plusieurs morceaux de bûches d'épicéa, tandis qu'au fond de la cuisine, devant la fenêtre déjà embuée par le bouillon des os de Globocnik, les trois vieillards en train de se raconter leurs aventures de guerre, qui avaient peu a peu déplacé leurs sièges et rapprochaient leur tête l'une de l'autre pour s'écouter attentivement, s'excitaient mutuellement et se lançaient : « Encore de nos jours, c'est l'Youpin qui dirige le monde... Hitler, il aurait dû en tuer deux fois plus, des Juifs... Ils ont fermé Mauthausen bien trop tôt... Regarde-moi ça combien d'argent le chancelier a encore envoyé en Israël. Et même les cimetières juifs, c'est l'État qui doit les entretenir... » (p 197, 198)
Malgré moi, mon téléphone m'envoie chaque mois une carte avec le tracé de tous les trajets que j'ai parcourus
En octobre 2019, 4 pays et 3 continents France, Indonésie, Cameroun, Côte d'Ivoire
En mars 2024, 13 prés, 29 chemins et 53 bosquets La Fondichère, la Champ dou Veine, Clavel, les Cros, le Lac, la Pave, la Grande Paisse, Lachamp, Chaudoreilles, Route du Fraisse, le Crouzillou, le Champeix, les Tortes
Sur la carte d'octobre 2019, les trajets d'aujourd'hui seraient comme un petit point
Gribouillage confus
Traces laissées par un insecte dans un bocal
Sur celle de 2024, ces espaces deviennent un nouveau planisphère
Je connais leurs histoires, j'y ajoute les miennes
Je les transforme par mes pratiques
J'aperçois l'arrivée d'une nouvelle espèce fourragère dans la prairie
Je connais le débit des sources à chaque saison
Je compare la période de chute des feuilles des arbres et sais quand ils ont manqué d'eau
A la taille des flaques je connais l'intensité de la pluie de la veille
Je remarque l’installation d’un nouveau terrier
Je sais si quelqu’un est venu (43, 44)
Races bouchères
Agnelages 3 en 2 *
Antibiotiques préventifs
Aliment optimisé
Engraissement accéléré
Carcasses conformées
Étal au supermarché
Viande dans nos corps
On se fait croire, entre éleveurs, qu'il faudrait produire avec performance pour s'en sortir
Mais ce sont principalement les subventions qui nous font vivre
Quelles que soient nos pratiques
Nous ratons l'occasion discrètement possible
D'élever nos bêtes dans la dignité (p 63)
* conduite d’élevage où les brebis agnellent trois fois en deux ans (au lieu de deux fois), ce qui implique un sevrage précoce des agneaux (glossaire p 115)
Donner de l'aliment à ses agneaux
Pétrole
Débroussailler un parc
Pétrole
Chausser ses bottes
Pétrole
Faucher à la barre de coupe
Pétrole
Tondre les brebis
Pétrole
Faner à la pirouette
Pétrole
Construire une bergerie
Pétrole
Botteler le foin
Pétrole
Installer une clôture mobile en plastique
Pétrole
Vendre la viande sous-vide
Pétrole
C'est avec aisance qu'entre paysannes nous parlons
De nos pratiques eugénistes
De régulation des naissances
De sélection naturelle
De races (p71, 72)
il tourne vire dans la librairie, grand corps ingrat, imposant et cassé à la fois, se raconte à la caisse, un ancien militaire, un peu plus tôt au Comment ça va ? d’une connaissance Comme quelqu’un qui a un pied dans la tombe et l’autre sur une peau de banane, protestations, il insiste C’est que j’ai soixante-dix ans, penser à part soi, pas plus ? l’autre, Justement, j’espère qu’on a encore quelques bonnes années devant