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mardi 29 mars 2011

chambre n° ...

une forte femme joviale, elle dépose le plateau repas, Mamie... Alors comme ça... il faut, chacun sait ça, parler aux malades, on aime les beaux hommes... ? elle redresse l'oreiller, le tapote, son babil Remarquez c'est pas parce parce qu'on peut pas toucher au plat qu'on peut pas le regarder puis dans l'encadrement de la porte, elle s'éloigne, un pied dans le couloir et attention ma belle, aujourd'hui vous vous débrouillez seule pour manger.

1 commentaire:

  1. Pas le temps de l'attention, plus le temps de l'instant vrai.Les regards ne se posent plus , ne s'entrecroisent plus.

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